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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 21:48

ON A défini l’âme comme le “principe spirituel de l’homme, conçu comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu”, pour le bonheur ou le malheur dans une condition future (Le Petit Robert).

 

Ceci étant, vous serez peut-être surpris d’apprendre que les Grecs ont formulé cette croyance en termes philosophiques. Voici les paroles de Socrate, célèbre philosophe grec: “Supposons qu’elle soit pure, l’âme qui se sépare de son corps: de lui elle n’entraîne rien avec elle, (...) c’est vers ce qui lui ressemble qu’elle s’en va, vers ce qui est invisible, vers ce qui est divin et immortel et sage, c’est vers le lieu où son arrivée réalise pour elle le bonheur, où divagation, déraison, terreurs (...) tous les autres maux de la condition humaine, cessent de lui être attachés, et (...) c’est véritablement dans la compagnie des Dieux qu’elle passe le reste de son temps!” — Phédon, 80, d, e; 81, a.

 

La Nouvelle Encyclopédie catholique déclare: “La notion de survivance de l’âme après la mort ne se perçoit pas aisément dans la Bible.” (…) “Le concept de l’âme humaine n’est pas le même dans l’Ancien Testament que dans la philosophie grecque et moderne.”

 

Dans ce qu’on appelle l’Ancien Testament, le mot hébreu nèphèsh, couramment traduit par “âme”, se retrouve 754 fois. Et dans ce qu’on appelle le Nouveau Testament, le mot grec psukhê, également traduit par âme, apparaît 102 fois. De l’examen de l’utilisation de ces mots dans la Bible , il ressort une idée surprenante.

 

En Genèse 2:7, nous lisons que Dieu souffla dans les narines d’Adam le souffle de vie, et que celui-ci “devint une âme vivante [en hébreu nèphèsh]”. Notez bien: Adam n’a pas reçu une âme vivante; il est devenu une âme. En d’autres termes, la nouvelle créature Adam était une âme. Il n’est guère étonnant que la Nouvelle Encyclopédie catholique déclare: “Dans l’Ancien Testament, l’âme n’est pas une partie de l’homme, mais l’homme tout entier, l’homme en tant qu’être vivant.”

 

D’autres versets confirment ce fait. Par exemple, en Lévitique 7:20 il est question de “l’âme qui mange la chair du sacrifice de communion”. Lévitique 23:30 parle de ‘toute âme qui fera un travail de n’importe quelle sorte’. En Proverbes 25:25, nous lisons: “Comme de l’eau fraîche pour une âme fatiguée, telle est une bonne nouvelle d’un pays lointain.” Enfin, en Psaume 105:18 il est dit: “On affligea ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers.”

 

Or, qu’est-ce qui peut manger de la viande, travailler, être rafraîchi par de l’eau et mis dans les fers? Est-ce une partie spirituelle, distincte de l’homme, ou l’homme lui-même? La réponse est évidente.

 

On notera que l’homme n’est pas le seul à être une âme. Genèse 1:20 nous dit qu’à un certain stade de la création Dieu déclara: “Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes vivantes.” En effet, même les poissons sont des âmes. À une autre époque de la création, Dieu montra que ‘l’animal domestique, l’animal qui se meut et la bête sauvage’ sont des âmes. — Genèse 1:24; voir Lévitique 11:10, 46; 24:18; Nombres 31:28; Job 41:21; Ézéchiel 47:9.

 

Par conséquent, dans la Bible le mot “âme” ne désigne pas une vague entité spirituelle qui se sépare du corps après la mort. Il désigne une personne, un animal, ou la vie qui anime l’un ou l’autre.

 

Que se passe-t-il après la mort?

 

Visiblement, la Bible n’est pas en accord avec la notion païenne selon laquelle l’homme possède une âme immortelle. D’après vous, qui a enseigné la vérité à cet égard? Les philosophes grecs païens ou bien le peuple avec lequel Dieu conclut une alliance? Ce fut sûrement le peuple de Dieu, celui auquel il donna sa Parole inspirée.

 

Néanmoins, une question se pose: Que devient l’âme après la mort? Puisque l’âme est la personne, il est clair que lorsque la personne meurt l’âme meurt. Autrement dit, une personne morte est une âme morte. Un grand nombre de versets le confirme. “L’âme qui pèche — elle, elle mourra”, déclare Ézéchiel 18:4. En Juges 16:30, nous lisons: “Alors Samson dit: ‘Que mon âme meure avec les Philistins!’” D’autres versets montrent que l’âme peut être retranchée (Genèse 17:14), frappée du tranchant de l’épée (Josué 10:37) et qu’elle peut suffoquer (Job 7:15), ou encore être noyée (Jonas 2:5). Une âme décédée, ou âme morte, est une personne morte. — Lévitique 19:28; 21:1, 11.

 

Quelle est donc la condition des âmes mortes? La mort est tout simplement le contraire de la vie. Tous nos sens sont liés à notre corps physique. La vue, l’ouïe et la pensée dépendent du bon fonctionnement de nos yeux, de nos oreilles et de notre cerveau. Sans yeux, nous ne pouvons pas voir. Sans oreilles, nous ne pouvons pas entendre. Sans cerveau, nous ne pouvons rien faire. Lorsque quelqu’un meurt, tous ses organes cessent de fonctionner. Il cesse d’exister.

 

En accord avec cela, Ecclésiaste 9:5, 10 dit: “Quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout, (...) il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol [la tombe], le lieu où tu vas.” De même, Psaume 146:3, 4 déclare: “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme tiré du sol, à qui n’appartient point le salut. Son esprit sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées.” Ainsi, quand des humains (des âmes) meurent, ils cessent tout simplement d’exister.

 

De l’enseignement païen à la doctrine actuelle

 

‘Mais le Nouveau Testament n’enseigne-t-il pas l’immortalité de l’âme?’ demanderont certains. Pas du tout. La Nouvelle Encyclopédie catholique reconnaît: “Le Nouveau Testament reste fidèle à la compréhension que l’Ancien Testament donne de la mort.” En d’autres termes, le “Nouveau Testament” enseigne que l’âme meurt. Jésus Christ a montré qu’il ne croyait pas que l’âme est immortelle lorsqu’il a demandé: “Est-il permis, pendant le sabbat, de faire une bonne action ou de faire une mauvaise action, de sauver une âme ou de la tuer?” (Marc 3:4). Paul, apôtre chrétien, a montré qu’il souscrivait à l’idée que l’“Ancien Testament” donne de l’âme en citant Genèse 2:7: “C’est ainsi qu’il est même écrit: ‘Le premier homme Adam devint une âme vivante.’” — 1 Corinthiens 15:45.

 

Comment la pensée platonicienne est-elle donc devenue une doctrine de l’Église? L’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) de James Hastings explique: “Quand l’évangile chrétien a franchi la porte de la synagogue juive pour entrer dans l’arène de l’Empire romain, une idée de l’âme fondamentalement hébraïque a été transférée dans un environnement de pensée grecque, avec des conséquences non négligeables au cours de son adaptation.” Les enseignants de l’Église se sont appliqués à rendre leur message “compréhensible pour un monde de culture grecque” en utilisant “les termes et les conceptions consacrés de la psychologie grecque”. De même, les théologiens juifs ont commencé à confirmer dans leurs écrits “la forte influence du platonisme”. — Encyclopédie juive (angl.).

 

L’enseignement biblique au sujet de l’âme fut ainsi écarté et remplacé par une doctrine manifestement païenne. On ne peut en aucun cas justifier cette attitude en disant que cela a rendu le christianisme plus attirant pour beaucoup. Lorsqu’il a prêché à Athènes, le centre même de la culture grecque, l’apôtre Paul n’a pas enseigné la notion platonicienne de l’âme. Au contraire, il a prêché la doctrine chrétienne de la résurrection, même si nombre de ses auditeurs grecs trouvèrent difficile d’accepter ses dires. — Actes 17:22-32.

 

En fait, l’apôtre Paul nous a lancé cette mise en garde contre tout amalgame de vérité biblique et de paganisme: “Quelle association y a-t-il entre la lumière et les ténèbres? Par ailleurs, quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial?” (2 Corinthiens 6:14, 15). Il ne fait aucun doute qu’en permettant à une doctrine païenne de devenir l’une des pierres angulaires de sa philosophie et de sa théologie, la chrétienté a déshonoré Dieu lui-même.

 

Les humains n’ont-ils aucun espoir de vie après la mort?

 

Après avoir demandé: “[L’homme] peut-il revivre?”, Job a lui-même répondu à sa question, sous l’inspiration divine: “Tu appelleras, et, moi, je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains.” (Job 14:14, 15). En effet, la Bible offre l’espoir de la résurrection à tous ceux que Dieu garde en mémoire. Celui-ci attend avec impatience le moment où il ramènera à la vie ses fidèles serviteurs, comme Job. Jésus Christ a confirmé le bien-fondé de cet espoir, en disant: “Ne soyez pas surpris de ceci, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses mauvaises, pour une résurrection de jugement.” — Jean 5:28, 29.

 

La résurrection future aurait-elle un sens si l’âme ne mourrait pas ?

 

L’apôtre Paul, qui se trouvait alors à Éphèse, écrivit à la jeune congrégation de Corinthe, en Grèce: “Si l’on prêche Christ, — qu’il a été relevé d’entre les morts, comment se fait-il que certains parmi vous [les chrétiens oints] disent qu’il n’y a pas de résurrection des morts?” — I Corinthiens 15:12.

 

Certains chrétiens de Corinthe auxquels Paul écrivait étaient peut-être encore sous l’influence de la philosophie grecque. Quelques années auparavant, Paul avait annoncé “la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection” aux philosophes grecs d’Athènes, mais “quand ils entendirent parler d’une résurrection des morts, certains raillaient”. (Actes 17:18, 32.) Les épicuriens et les stoïciens avaient leurs propres théories sur ce qu’il advenait de l’âme après la mort. D’autres philosophes, disciples de Socrate et de Platon, croyaient à l’immortalité de l’âme. Mais aucun d’eux ne croyait à la résurrection, telle que la Bible l’enseigne.

 

Peut-être aussi certains chrétiens de Corinthe avaient-ils déjà adopté les conceptions erronées que Paul condamna dix ans plus tard. Souvenez-vous en effet que lorsque Paul écrivit à Timothée, qui se trouvait probablement à Éphèse à cette époque-là, il l’avertit en ces termes: “Les discours vides, qui attentent à ce qui est saint, évite-les; car ils progresseront toujours plus dans l’impiété, et leur parole s’étendra comme la gangrène. Hyménée et Philète sont du nombre. Ceux-là se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu; et ils renversent la foi de quelques-uns.” — II Timothée 2:16-18.

 

En disant que la résurrection avait déjà eu lieu, ces apostats ne prétendaient pas que des chrétiens décédés avaient déjà été relevés d’entre les morts. Apparemment, ils croyaient plutôt que les chrétiens qui vivaient à l’époque avaient déjà été ressuscités, la résurrection étant purement symbolique ou spirituelle. Ils niaient toute résurrection future d’entre les morts. De telles opinions ‘renversaient la foi de quelques-uns’, et c’est pourquoi l’apôtre Paul mit vigoureusement les chrétiens en garde contre ces enseignants apostats. Pourtant, ressusciter signifiant revenir à la vie, comment serait-il possible de ressusciter si l’âme ne meurt pas ?

 

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 17:07

ON A écrit beaucoup de livres pour mettre en doute l’authenticité et l’exactitude de la Bible. Le récit des Évangiles sur la vie du Christ a été tout particulièrement la cible des critiques. Que devons-nous croire ? Jésus a-t-il réellement existé ? Le récit de sa vie, tel qu’on le trouve dans les Évangiles, est-il authentique ?

De nombreux critiques partagent le point de vue d’Albert Schweitzer. Selon lui, le Jésus des Évangiles qui se disait le Messie, qui prêchait le Royaume de Dieu et qui fut mis à mort, consécration finale de son œuvre, est "une fiction littéraire des premiers Évangélistes". Schweitzer aurait voulu nous faire croire que Jésus était un religieux fanatique qui prêchait la destruction imminente de l’univers. D’après lui, rien ne permet de penser qu’il s’agit d’un ‘personnage historique réel’. Étant arrivé à cette conclusion, Schweitzer avait renoncé à sa fonction de pasteur et de professeur de théologie. Il retourna à l’école, étudia la médecine et devint médecin.

Certains critiques sont si sceptiques qu’ils vont jusqu’à nier que Jésus ait jamais existé. Quelles preuves avons-nous donc de l’existence de Jésus ?

LE TÉMOIGNAGE JUIF

Tout d’abord, il y a le témoignage des premiers écrits talmudiques. Après avoir étudié soigneusement leur témoignage, Joseph Klausner, célèbre savant juif, déclara que les "premiers récits talmudiques" sur Jésus confirment ‘à la fois l’existence et le caractère général de Jésus’. — Jesus of Nazareth, p. 20.

On trouve deux allusions à Jésus dans les œuvres de Josèphe, historien juif du premier siècle. L’une d’elles est souvent mise en doute parce qu’elle donne l’impression que Josèphe parle comme un chrétien (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, livre XVIII, chapitre 4, paragraphe 3). Cependant, comme le montrent Klausner et d’autres biblistes, il n’est pas raisonnable de conclure que Josèphe n’a fait aucune allusion à Jésus, alors qu’il parle longuement de Jean le Baptiste. D’autre part, Josèphe dit plus loin qu’on fit "assembler un conseil [le Sanhédrin] devant lequel il fit venir Jacques, frère de Jésus, nommé Christ". (Histoire ancienne des Juifs, livre XX, chapitre 8, paragraphe 1.) Ces biblistes disent avec raison que cette citation laisse entendre que Josèphe a déjà parlé de Jésus. En effet, s’il n’en avait pas fait mention plus tôt, pourquoi aurait-il précisé que Jacques, homme inconnu, était le frère de Jésus ? Selon eux, Josèphe a bien parlé du ministère de Jésus, mais quelqu’un d’autre a par la suite embelli son récit.

LE TÉMOIGNAGE DES HISTORIENS ROMAINS

On ne doit pas s’attendre à ce que les historiens romains aient écrit beaucoup sur un mouvement religieux apparemment sans importance en Palestine, pays très éloigné de Rome. Tout au plus peut-on espérer trouver quelques rares allusions au Christ, ce qui est le cas. Ainsi, Tacite, célèbre historien romain, rapporte que Néron rejeta la responsabilité de l’incendie de Rome sur les chrétiens. Il ajoute que "l’auteur de ce nom [chrétiens], le Christ, avait souffert le supplice, sous le règne de Tibère, par ordre du procurateur Ponce-Pilate". — Annales, livre XV, par. 44.

D’autres écrivains romains, tels que Pline le Jeune, Sénèque et Juvénal, ont également fait allusion aux disciples du Christ.

Parlant du témoignage des écrivains juifs et païens du début de notre ère, l’Encyclopédie britannique dit fort justement : "Ces récits indépendants prouvent que dans l’ancien temps même les ennemis du christianisme n’ont jamais douté de l’historicité de Jésus, historicité qui fut mise en doute pour la première fois et sur des bases inexactes par plusieurs auteurs de la fin du 18ème, du 19ème et du début du 20ème siècles." — Édition de 1974, t. X, p. 145.

UN RÉCIT INOUBLIABLE

L’historicité de Jésus est établie non seulement par de tels récits "indépendants", mais par le récit des Évangiles lui-même. Comment cela ? John Stuart Mill, célèbre économiste et philosophe anglais du dix-neuvième siècle, fit cette remarque : "Qui d’entre ses disciples ou d’entre leurs prosélytes était capable d’inventer les paroles attribuées à Jésus ou d’imaginer sa vie et son caractère révélés dans les Évangiles ? Certainement pas les pêcheurs de Galilée." Dans le même ordre d’idée, Theodore Parker déclara : "Nous dira-t-on qu’un tel homme n’a jamais existé, que toute cette histoire est un mensonge ? Supposez que Platon et Newton n’aient jamais vécu. Dans ce cas, qui aurait fait leurs œuvres et imaginé leurs pensées ? Il fallait Newton pour inventer Newton. Quel homme aurait pu inventer Jésus ? Nul autre que Jésus."

David Hartley, philosophe anglais, émet une pensée semblable quand il dit : "Si nous comparons la grandeur transcendante de ce personnage [Jésus] à la manière indirecte dont il a été présenté, (...) il apparaît impossible qu’ils aient dû l’inventer, qu’ils n’aient pas eu devant eux un personnage original réel (...). Comment des hommes humbles et illettrés auraient-ils pu surpasser les plus grands génies, anciens et modernes, en dépeignant un personnage ? Comment en sont-ils venus à le dépeindre d’une manière indirecte ? C’est vraiment une preuve puissante de sincérité et de vérité."

SA PERSONNALITÉ UNIQUE

Il y a une preuve encore plus puissante de l’historicité de Jésus Christ. C’est le fait que son influence ne dépend pas de sa présence physique sur la terre. Alors que l’influence qu’ont exercée sur l’histoire des monarques aussi puissants que Nébucadnezzar, Alexandre le Grand et César a cessé, celle de Jésus demeure. Des millions de gens suivent encore aujourd’hui son enseignement.

Bien qu’étant à son époque un personnage très puissant, Napoléon fut obligé de reconnaître le caractère unique de l’influence exercée par l’homme Jésus. Il déclara : "Alexandre, Charlemagne et moi avons reçu l’extraordinaire pouvoir d’influencer et de commander les hommes. Mais notre présence était nécessaire. (...) Jésus Christ, lui, a influencé et commandé ses sujets depuis dix-huit siècles sans être visiblement présent de corps." Il dit encore : "Alexandre, César, Charlemagne et moi avons fondé des empires. Mais sur quoi avons-nous basé les réalisations de notre génie ? Sur la force. Seul Jésus Christ a fondé son royaume sur l’amour."

Rousseau, célèbre philosophe français du dix-huitième siècle, écrivit à propos de Jésus : "Quelle élévation dans ses maximes ! quelle profonde sagesse dans ses discours ! quelle présence d’esprit, quelle finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ?"

À notre époque moderne, Mahatma Gandhi, le "père" hindou de la nation indienne, déclara un jour à Lord Irwin, ancien vice-roi de l’Inde : "Quand votre pays et le mien mettront en pratique les enseignements donnés par le Christ dans son Sermon sur la montagne, nous résoudrons nos propres problèmes et encore ceux du monde entier." Portant un témoignage semblable sur le Sermon sur la montagne, J. T. Fisher, psychiatre américain, écrivit vers la fin de sa carrière que le Sermon sur la montagne surpassait de loin tout ce que les philosophes, les psychologues et les poètes du monde avaient pu offrir.

LES MIRACLES DE JÉSUS

Plus que toute autre partie des Évangiles, le récit des miracles de Jésus a été une pierre d’achoppement pour beaucoup de gens. Si les miracles avaient été présentés comme des événements ordinaires, les gens auraient pu trouver une raison de les nier. Mais ce n’est pas le cas. Les Évangiles en parlent comme de faits extraordinaires qui démontraient que Jésus était vraiment le Fils de Dieu. Nous lisons : "Jésus opéra, devant les disciples, encore bien d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce rouleau. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu." (Jean 20:30, 31). Il n’aurait certainement pas suffi que Jésus prétende être le Fils de Dieu. Il devait pouvoir le démontrer. Y avait-il une meilleure façon de le faire qu’en opérant des miracles ?

Mais que répondre à ceux qui disent que les miracles sont contraires aux lois de la nature ? Voici ce qu’écrivit à ce sujet Victor Hess, qui découvrit les rayons cosmiques : "On dit parfois que la ‘nécessité des lois’ de la nature est incompatible avec (...) les miracles. Ce n’est pas vrai. (...) Nombre de nos lois physiques sont de simples énoncés statistiques. Elles s’appliquent à une moyenne de nombreux cas. Elles n’ont aucun sens dans un cas particulier. (...) Un homme de science doit-il douter de la réalité des miracles ? En ma qualité de savant je réponds catégoriquement : Non. Je ne vois pas de raisons pour lesquelles le Dieu tout-puissant qui nous a créés et qui a créé tout ce qui nous entoure, ne suspendrait pas ou ne changerait pas, s’il jugeait sage de le faire, le cours naturel et normal des événements." — Faith of Great Scientists, édité par W. Howey, p. 10.

L’effet des miracles sur ceux qui en furent témoins confirme également leur véracité. C’est ce que montre le Dr W. Paley quand il dit qu’ils "passèrent toute leur vie dans les travaux, les dangers et les souffrances, conditions qu’ils endurèrent volontairement pour attester les récits qu’ils avaient fournis, et uniquement à cause de leur croyance à ces récits ; (...) ils se soumirent également pour les mêmes motifs à de nouvelles règles de conduite". — The Works of William Paley, p. 300.

Il faut en convenir. Les preuves avancées ci-dessus nous permettent, si nous sommes objectifs et raisonnables, de tirer une seule conclusion : Non seulement Jésus de Nazareth a bel et bien existé, mais le récit de sa vie tel qu’il est rapporté dans les Évangiles nous fait bien connaître le personnage historique qu’était Jésus.

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 19:29

SI JÉSUS, le Fils de Dieu, est vraiment né d’une vierge, alors il vous faut admettre qu’il s’agit là d’un miracle digne de figurer dans les annales de l’histoire. Mais peut-on croire que cela s’est réellement produit?

 

Parmi ceux qui ne croient pas à la naissance virginale du Messie, certains soutiennent qu’un tel phénomène est contraire à la science et aux “lois de la nature”. Toutefois, les scientifiques eux-mêmes sont-ils de cet avis? Les découvertes des généticiens de notre temps ont-elles fait la lumière sur ce problème?

 

Est-ce scientifiquement possible?

 

La reproduction sans mâle est connue sous le nom de “parthénogénèse” (du grec parthénos, qui signifie “vierge”, et -génèse, “naissance, formation, production”). Dernièrement, des scientifiques ont expérimenté avec succès la parthénogénèse sur des mammifères. Voici ce qu’on pouvait lire à ce propos dans The Economist du 1er août 1981: “Le développement de l’embryon en l’absence de sperme constitue le mode de reproduction naturel de bien des espèces d’animaux inférieurs (...). On expérimente actuellement la parthénogénèse sur des souris. Il existe plusieurs moyens d’activer artificiellement un ovule de souris non fécondé.”

 

Dans le même ordre d’idées, le docteur M. Roberts du Marlborough College, en Angleterre, écrit: “On a isolé un ovule de lapine non fécondé, puis on l’a activé par des piqûres avant de le réintroduire dans l’utérus. La lapine avait au préalable subi un traitement hormonal pour préparer sa muqueuse utérine à la nidation. Un développement normal s’est ensuivi au terme duquel un petit manifestement viable a vu le jour.”

 

Devons-nous en conclure que Dieu a provoqué la grossesse de Marie d’une manière analogue, en activant un de ses ovules non fécondés? Non, et le tableau ci-dessous vous aidera à comprendre pourquoi. Si le premier enfant de Marie avait reçu d’elle ses deux chromosomes sexuels (X), il aurait nécessairement été du sexe féminin.

 

Par conséquent, un autre facteur a dû intervenir dans la conception de Jésus. L’ange qui s’adressa à Joseph nous révèle en ces termes ce dont il s’agit: “Ce qui a été engendré en elle vient de l’esprit saint.” (Matthieu 1:20). Bien sûr, nous ne savons pas exactement comment cela s’est passé. Toujours est-il que si l’homme est capable de modifier dans une certaine mesure le processus normal de fécondation en laboratoire, le Créateur de la vie et de l’univers est parfaitement à même d’en faire autant. Rien ne l’empêchait donc de transférer la force vitale de son Fils depuis le ciel jusque dans l’ovule d’une vierge.

 

Les enjolivements religieux

 

Cependant, les objections que l’on oppose à la thèse de la naissance virginale de Jésus ne sont pas toutes scientifiques. Beaucoup, en effet, sont rebutés par les enjolivements qui sont venus se greffer sur le récit biblique au fil des siècles. Apparemment, certaines Églises n’étaient guère disposées à reconnaître qu’après avoir accompli sa mission en mettant au monde le Fils de Dieu, Marie n’ait pas eu droit à une position particulière au sein de la congrégation chrétienne. Au cours de leur histoire, elles ont pris plusieurs initiatives théologiques qui ont eu pour effet d’élever Marie à une quasi-égalité avec leur divinité trine.

 

En 553, le deuxième concile de Constantinople déclarait Marie “vierge perpétuelle”, ce qui revenait à dire que son union avec Joseph était un mariage blanc, qu’elle n’eut jamais de relations avec lui et qu’elle ne lui donna aucun enfant. Puis, en 1854, le pape Pie IX imposa aux catholiques la doctrine de l’Immaculée Conception. À en croire ce dogme, la mère de Jésus aurait été préservée de toute souillure du péché hérité d’Adam; mieux, elle aurait été incapable de pécher. En 1950, le pape Pie XII érigea l’assomption de Marie en article de foi. Selon cette croyance, Marie aurait été enlevée corporellement au ciel au terme de son existence humaine. Du reste, depuis 1950, le Vatican se demande même si elle a seulement connu la mort.

 

En dépit de la doctrine officielle de l’Église, nous avons de sérieuses raisons de douter qu’après la naissance de Jésus Marie soit restée “toujours vierge”. N’a-t-elle pas donné plus tard des enfants à Joseph? Pour qui attache de l’importance à la vérité, c’est là une question digne d’intérêt. Dès lors, qu’en disent les Écritures?

 

Matthieu rapporte que Joseph “n’eut pas de relations avec elle [Marie] jusqu’à ce qu’elle eût mis au monde un fils”, à savoir Jésus (Matthieu 1:25). Au sujet du mot traduit par “jusqu’à” dans ce passage, la Bible catholique de l’abbé Crampon (1904) présente ce commentaire: “Le texte évangélique nie la chose pour le passé, sans rien affirmer pour l’époque ultérieure.”

 

Toutefois, les Écritures ne nous laissent pas la liberté de croire que rien ne se produisit par la suite, c’est-à-dire que Joseph et Marie n’eurent jamais de vraie vie conjugale. Une telle attitude de leur part n’est pas même évoquée dans les prophéties, et elle n’aurait répondu à aucune exigence divine. Leur vie intime et le nombre de leurs enfants n’influaient en rien sur le ministère terrestre du Christ et sur ses activités futures dans les cieux. De fait, loin de nous laisser supposer que Marie a pu rester vierge indéfiniment, les Évangiles précisent que Jésus était son premier-né et qu’il a eu des demi-frères et des demi-sœurs. Ainsi, Marc rapporte qu’à Nazareth, la ville où il avait grandi, le Christ s’adressa dans la synagogue à des gens qui le reconnurent. La plupart des auditeurs, ébahis de son enseignement, s’exclamèrent: “N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous?” Marc 6:2, 3, Traduction officielle de la Liturgie ; Luc 2:7.

 

Les théologiens catholiques soutiennent que ces ‘frères et sœurs’ étaient en réalité ses cousins et ses cousines. Pourtant, la Nouvelle encyclopédie catholique (t. 9, p. 337, angl.) admet que “les mots grecs (...) utilisés pour définir le lien de parenté entre Jésus et eux désignent bien des frères et sœurs du même sang”. Il s’agit des vocables adélphos et adélphé. Or le nom traduit par “cousin” est anépsios, tandis que le terme générique rendu par “parent” est suggénês (Colossiens 4:10; Luc 1:36). Il n’y a aucune raison valable de penser que les évangélistes ont confondu ces mots (voir Marc 6:4; Luc 14:12). Par conséquent, rien ne nous autorise non plus à nier que Joseph et Marie ont eu des enfants après la naissance de Jésus.

 

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 12:52

"NOUS avons décidé depuis longtemps, braves soldats, de n’être esclaves ni des Romains ni de personne autre que Dieu: (...) tant que ces mains sont libres et tiennent un glaive, (...) mourons sans avoir été esclaves de l’ennemi et, en hommes libres, quittons ensemble cette vie avec nos enfants et nos femmes."

C’est ainsi que Josèphe, historien du Ier siècle, rapporte dans son ouvrage La guerre des Juifs l’exhortation désespérée qu’aurait faite Éléazar, fils de Jaïr (ou Ben Ya´ir), aux défenseurs de Massada. Pourquoi ce chef juif a-t-il poussé ses compagnons au meurtre et au suicide collectifs, à l’encontre de la loi divine (Exode 20:13)?

Les Sicaires de Massada

Avant que la révolte juive n’éclate en 66 de notre ère, une garnison romaine stationnait à Massada, colline fortifiée près de la mer Morte. Bien que Massada fût située dans un endroit isolé, Hérode le Grand y avait fait bâtir un magnifique palais d’hiver. Il y avait fait installer un système permettant même de prendre des bains chauds. Mais ce qui fut décisif, c’est que le lieu servait de cachette, sous l’occupation romaine, à un important stock d’armes. Tandis que l’animosité grandissait à l’égard des Romains qui occupaient la Palestine, le risque de voir les armes tomber aux mains des révolutionnaires juifs augmentait. L’une des factions était celle des Sicaires, mot qui signifie "hommes armés de poignards". La Bible y fait allusion en rapport avec une révolte. — Actes 21:38.

En 66 de notre ère, ces "hommes armés de poignards" prirent Massada. Équipés de leurs armes nouvellement acquises, ils marchèrent sur Jérusalem afin de soutenir la rébellion contre l’autorité romaine. Le massacre par les rebelles juifs des garnisons romaines de Massada et de Jérusalem attira sur leurs compatriotes la colère de Rome. Avant la fin de l’an 66, la douzième légion, sous le commandement de Cestius Gallus, entra en Judée et campa autour de Jérusalem. Les Romains attaquèrent la cité de toutes parts et allèrent jusqu’à saper les fondations nord du temple. Soudain, Gallus retira ses troupes et quitta la Judée sans raison apparente. Josèphe, un témoin oculaire, rapporte: "S’il avait pressé le siège un instant de plus, il aurait pris la ville tout de suite."

Mais les Romains n’allaient pas en rester là. Quatre ans plus tard, le général romain Titus marcha sur Jérusalem avec quatre légions. Cette fois-ci, la ville fut complètement détruite et la Judée se retrouva de nouveau sous la férule de Rome. Toute la Judée, sauf Massada.

Résolus à écraser cette ultime poche de résistance, les Romains ont bâti des murs de pierres autour de la forteresse et autour de leurs huit campements. Finalement, ils ont construit une rampe de terre menant au sommet, un remblai artificiel long de 197 mètres et atteignant 55 mètres, en haut duquel ils ont érigé une tour et ont placé un bélier destiné à percer les murs de Massada. Ce n’était qu’une question de temps avant que les armées romaines n’investissent et ne prennent cette dernière forteresse judéenne.

Aujourd’hui, le tracé très net des campements romains, le mur de siège périphérique et l’énorme rampe attestent le dénouement de la révolte juive. Des fouilles archéologiques intensives ont été effectuées à Massada en 1965. À propos des découvertes qui ont été faites, la Nouvelle Encyclopédie britannique (1987, angl.) déclare: "Les descriptions de l’historien judéo-romain Josèphe, qui constituaient jusqu’alors la seule source détaillée de l’histoire de Massada, se sont révélées extrêmement exactes."

Mais comment les "hommes armés de poignards" ont-ils réagi devant l’exhortation au suicide d’Éléazar, fils de Jaïr, alors que les Romains étaient sur le point de percer les murs? Josèphe rapporte: "[Ils tuèrent] leurs femmes et leurs enfants de leurs propres mains (...). Puis, ayant tiré au sort les dix d’entre eux qui seraient chargés d’égorger tous les autres, ils se couchèrent, chacun près de sa femme et de ses enfants étendus morts et, les tenant serrés dans leurs bras, tendirent leur gorge au glaive de ceux qui s’acquittaient de ce funeste office. Quand les derniers les eurent tous tués, sans broncher, ils établirent la même loi du tirage au sort les uns pour les autres (...); mais une femme âgée et une autre (...) se cachèrent (...). Le nombre des victimes fut de neuf cent soixante, en comptant les femmes et les enfants."

Découvertes

Les archéologues ont retrouvé à Massada des centaines de pièces de monnaie portant des inscriptions hébraïques comme "Pour la liberté de Sion" et "Jérusalem la sainte" qui célébraient la révolte. Dans son livre Massada, Yigael Yadin déclare: "Nous avons trouvé des sicles correspondant à chaque année de la révolte, depuis la première jusqu’à la cinquième pour laquelle ils sont très rares, car c’est la dernière année où des sicles ont été frappés. Elle correspond à 70, année où le temple de Jérusalem a été détruit." Voir la pièce de monnaie ci-dessus.

 

À un endroit stratégique près d’une porte de Massada, on a retrouvé 11 fragments de poterie; chacun d’eux porte un court surnom hébreu. Plusieurs spécialistes pensent qu’il pourrait s’agir des sorts dont parle Josèphe. Sur l’un d’eux, on lit: "Ben Ya´ir", ce qui signifie "fils de Jaïrus". "La découverte de ces sorts par Yadin, dont l’un contient le nom Ben Jaïr, est une confirmation troublante du récit de Josèphe", déclare Louis Feldman dans Josèphe et le savoir contemporain

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 14:57

LA BIBLE raconte que Jonas fut englouti par un grand poisson et qu’il survécut à l’intérieur de l’animal près de trois jours. Ceux qui critiquent la Bible se sont souvent servis de ce récit pour prouver que la Bible contient des mythes et des allégories.

 

 

Faut-il être bête ou naïf pour croire à l’histoire de Jonas rapportée dans la Bible ?

 

 

Les baleines ne mangent pas d’animaux; elles vivent de plancton, des organismes microscopiques. La plupart des baleines n’ont pas l’œsophage assez large pour avaler un homme.

 

 

Jonas fut-il englouti par une baleine?

 

 

On dit qu’il n’y a qu’une sorte de baleine qui aurait pu engloutir Jonas: le cachalot. On dit que c’est la seule baleine dont l’œsophage serait assez grand pour avaler un homme1 (chaque numéro correspond à une citation notée en annexe).

 

 

Le cachalot ne se nourrit pas que de plancton. En fait, il préfère la seiche et le calmar2. On a pêché un cachalot qui avait un calmar géant long de 10,50 m dans l’estomac3!

 

 

Néanmoins, même si une baleine avait pu avaler Jonas, il n’y a pas de baleine dans la mer Méditerranée et que c’est là que se passe l’histoire de Jonas.

 

 

Pourtant on y a trouvé des squelettes de baleines4. Naturellement, le cachalot n’est pas le seul poisson capable d’une telle chose. Notez ce que dit Jonas 1:17: “Dieu désigna un grand poisson pour engloutir Jonas.”

 

 

Un poisson, peut être n’importe quel grand animal vivant dans la mer, comme le requin, par exemple.

 

 

Cela aurait-il pu être un requin?

 

 

Les requins sont-ils assez grands pour pouvoir avaler un homme entier?

 

 

Le grand requin blanc est largement assez grand. Dans certains cas, il atteint 12 mètres de long5. Contrairement au cachalot qui, en général, n’est pas agressif, le grand requin blanc est connu pour sa férocité et sa tendance à avaler tout ce qu’il trouve sur son chemin6.

 

 

Un livre (Australian Zoological Handbook) dit que le grand requin blanc “pourrait facilement engloutir un homme tout entier”7. Un autre livre (The Natural History of Sharks) raconte qu’un requin blanc de 4,50 m de long fut capturé en 1939. Son estomac contenait deux requins entiers mesurant chacun 1,80 m, soit à peu près la taille d’un homme8.

 

 

Trouve-t-on le requin blanc en Méditerranée?

 

 

Les spécialistes sont d’accord pour dire qu’on le trouve dans toutes les mers du monde, y compris en Méditerranée9. Plusieurs experts racontent qu’on a connu des cas où ce requin suivait des bateaux pendant des jours entiers afin de manger tout ce que l’on jetait par-dessus bord10. Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé sur le bateau de Jonas avant que les marins ne se soient laissé persuader de jeter Jonas à la mer?

 

 

“Il y eut une grande tempête sur la mer; (...) et ils continuèrent à lancer à la mer les objets qui étaient dans le navire pour l’en alléger.” — Jonas 1:4, 5.

 

 

Cela aurait pu attirer des requins et ensuite l’un d’eux aurait pu avaler Jonas.Cela aurait été une succession naturelle d’événements.

 

 

Il est possible que Jonas ait été englouti par un grand requin blanc. Il est également possible que cela ait été un cachalot, bien que l’hypothèse du requin blanc paraisse plus vraisemblable. Il est même possible que Dieu ait utilisé quelque immense créature marine que la science n’a pas encore découverte. En ce qui concerne le requin, en tout cas, s’il vous arrive de visiter le Muséum américain d’histoire naturelle de New York, vous pourrez voir par vous-mêmes la reconstitution des mâchoires d’un énorme requin: le Carcharodon megalodon. Des hommes de science pensent qu’elles sont trop grandes. Mais même une fois reproduites à une échelle plus petite, il restera évident que ce monstre aurait pu avaler Jonas. Il mesure au moins 12,90 m de long11.

 

 

Si ce requin est si grand, pourquoi n’a-t-on retrouvé que les dents et pas d’os?

 

 

Parce que les requins n’ont pas d’os. Ils ont un squelette en cartilage. Les hommes de science ne disposent que des dents pour leurs travaux. Bien que la plupart d’entre elles soient fossilisées, Theo Brown signale (dans son livre Sharks The Silent Savages) que l’on a trouvé d’énormes dents, non fossilisées, au fond de l’océan Pacifique12.

 

 

Ceci signifie que ces requins géants auraient encore existé récemment? Il est possible qu’il y en ait encore de vivants. Au vingtième siècle, certains ont dit avoir vu des créatures de ce genre, mais cela n’a pas été prouvé13.

 

 

On a trouvé un grand nombre de dents de requin fossilisées près de Malte, en Méditerranée, ce qui serait juste sur le trajet de Jonas, entre Joppé et Tarsis, si l’on considère que Tarsis, c’est l’Espagne14. Il ne fait donc pas de doute qu’il y a eu une sorte de requin géant en Méditerranée dans le lointain passé et peut-être aussi dans un passé récent.

 

 

Comment Jonas aurait-il pu survivre?

 

 

Jonas a certainement bénéficié d’un miracle pour pouvoir survivre à l’intérieur du poisson qui l’avala. Il est vrai qu’il existe plusieurs récits de marins qui ont été avalés vivants par des sortes de baleines et qui ont survécu15, mais beaucoup de gens doutent de la véracité de ces récits, et on ne peut plus vérifier ces histoires maintenant. L’arrivée du poisson à point nommé était un miracle aussi, de même que le fait qu’il rejeta Jonas à terre sain et sauf. Mais pourquoi est-ce si difficile de croire que Jéhovah Dieu aurait pu protéger miraculeusement Jonas dans le ventre du poisson? Jean, ne crois-tu pas à la résurrection de Jésus? Cela demandait une intervention miraculeuse de la part de Jéhovah Dieu.

 

 

Regardez ce qu’il dit en Matthieu 12:40. “De même, en effet, que Jonas a été trois jours et trois nuits dans le ventre de l’énorme poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le cœur de la terre.”

 

 

Ce qui est arrivé à Jésus est un fait tangible. Serait-il logique que Jésus ait utilisé le récit de Jonas pour illustrer sa propre mort et sa résurrection si l’histoire de Jonas n’avait pas été vraie?

 

 

Jésus continue dans le même ordre d’idées. “Des hommes de Ninive ressusciteront, lors du jugement, avec cette génération et ils la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas, mais voici qu’il y a ici plus que Jonas.” (Mat. 12:41). L’archéologie a prouvé que Ninive a réellement existé. Pourquoi Jonas serait-il un personnage fictif? Pourquoi Jésus déclarerait-t-il qu’il serait “plus que” quelqu’un qui n’aurait même pas existé? Si Jésus s’était comparé à une personne qui n’avait jamais existé, les gens auraient pu penser qu’il était en train de les mystifier.

 

 

Lisez maintenant le verset 42. “La reine du sud sera relevée, lors du jugement, avec cette génération et elle la condamnera, car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, mais voici qu’il y a ici plus que Salomon.” Croyez-vous que Salomon a vraiment existé? Si tous les autres étaient des personnages réels, pourquoi Jonas ne le serait-il pas? Par conséquent, même si l’aventure de Jonas a été miraculeuse, elle est historique et non fictive.

 

 

Bibliographie

 

 

 1 Mammals of the World (troisième édition), Vol. II, 1975, page 1098.

 

 

 2 Ibid.

 

 

 3 Whales, de E. Slipjer, université d’Amsterdam, pages 276 et 277.

 

 

 4 Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible (angl., 1971), publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, page 1057.

 

 

 5 The Fishes of South Australia, E. White, South Australian Museum , page 40.

 

 

 6 Sharks and Survival, Perry Gilbert de l’Université Cornell, page 13.

 

 

 7 Australian Zoological Handbook, The Fishes of Australia, G. Whitley, Australian Museum , Partie I — The Sharks, page 125.

 

 

 8 The Natural History of Sharks, R. Backus et T. Lineaweaver III, Andre Deutsch Ltd., Londres, 1970, page 111.

 

 

 9 Ibid., page 113.

 

 

10 Sharks The Silent Savages, T. Brown, Little, Brown and Co., Boston Toronto, 1973, page 40; Sea Fishes of Southern Africa, J. Smith, Université Rhodes, page 49; Australian Zoolagical Handbook, page 106.

 

 

11 Natural History, novembre 1980, pages 112 et 113.

 

 

12 Sharks The Silent Savages, page 79; Australian Zoological Handbook, page 125.

 

 

13 Sharks The Silent Savages, pages 79-81.

 

 

14 Australian Zoological Handbook, page 126 (note en bas de page).

 

 

15 The Year of the Whale, V. Scheffer, pages 84-86.

 

 

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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 15:17

SELON la Bible , des millions de créatures angéliques habitent le monde des esprits (Daniel 7:9, 10 ; Révélation (Apocalypse) 5:11). Les anges restés fidèles à Dieu sont mentionnés des centaines de fois tout au long des Écritures. Pourtant, seules deux de ces créatures spirituelles sont nommées. L’une est l’ange Gabriel, qui, sur une période d’environ 600 ans, a transmis en personne des messages divins à trois humains (Daniel 9:20-22 ; Luc 1:8-19, 26-28). L’autre est l’ange Mikaël.

 

Manifestement, Mikaël est un ange éminent. Le livre de Daniel le présente luttant contre les démons, en faveur du peuple de Jéhovah (Daniel 10:13 ; 12:1). Dans la lettre inspirée de Jude, il s’oppose verbalement à Satan à propos du corps de Moïse (Jude 9). Le livre de la Révélation (Apocalypse) le montre faisant la guerre à Satan et à ses démons, qu’il jette hors du ciel (Révélation (Apocalypse) 12:7-9). Aucun autre ange n’est représenté avec autant de pouvoir et d’autorité sur les ennemis de Dieu. C’est donc à juste titre que la Bible appelle Mikaël “ l’archange ”, le préfixe “ arch ” signifiant “ en chef ” ou “ principal ”.

 

La controverse sur l’identité de Mikaël

 

De nombreuses religions Chrétiennes, de même que le judaïsme et l’islam, ont des idées contradictoires sur les anges. Leurs explications sont parfois confuses. Un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary) déclare : “ Il existerait un ange suprême et/ou un petit groupe d’archanges (généralement quatre ou sept). ” D’après un autre (The Imperial Bible-Dictionary), Mikaël est le “ nom d’un être surhumain sur lequel les avis sont partagés : il est soit le Seigneur Jésus Christ — le Fils de Dieu —, soit l’un des sept présumés archanges ”.

 

Dans la tradition juive, ces sept archanges se nomment Gabriel, Jermiel, Michaël, Raguel, Raphaël, Sariel et Uriel. Les musulmans, quant à eux, croient à quatre archanges, à savoir Jibril, Mikaël, Izraïl et Israfil, de même que les catholiques croient à Mikhaël, Gabriel, Raphaël et Ouriel. Et la Bible , que dit-elle ? Y a-t-il sept archanges ?

 

La réponse de la Bible

 

Aucun autre archange que Mikaël n’est mentionné dans la Bible. En outre, le terme “ archange ” n’apparaît jamais au pluriel. La Bible appelle Mikaël l’archange, ce qui laisse entendre que lui seul porte ce titre. Il est donc logique de conclure que Jéhovah Dieu a délégué tout pouvoir sur les anges à une, et une seule, de ses créatures célestes.

 

Hormis le Créateur lui-même, il n’est cité qu’une personne fidèle ayant autorité sur les anges : Jésus Christ (Matthieu 13:41 ; 16:27 ; 24:31). L’apôtre Paul a parlé expressément du “ Seigneur Jésus ” et de “ ses anges puissants ”. (2 Thessaloniciens 1:7.) Et Pierre a dit de Jésus ressuscité : “ Il est à la droite de Dieu, car il est allé au ciel ; et anges et autorités et puissances lui ont été soumis. ” — 1 Pierre 3:22.

 

Bien que la Bible ne dise nulle part explicitement que l’archange Mikaël est Jésus, il existe un verset établissant un lien entre Jésus et la fonction d’archange. Dans sa lettre aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul a prophétisé ceci : “ Le Seigneur lui-même descendra du ciel avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d’abord. ” (1 Thessaloniciens 4:16). Ce passage décrit Jésus dans sa position de Roi messianique établi par Dieu. Toutefois, il parle avec “ une voix d’archange ”. Notez également qu’il a le pouvoir de relever les morts.

 

Quand il était sur la terre en tant qu’humain, Jésus a opéré plusieurs résurrections : il a alors utilisé sa voix pour pousser des ‘ cris de commandements ’. Voici par exemple ce qu’il a déclaré au moment de ressusciter le fils d’une veuve de la ville de Naïn : “ Jeune homme, je te le dis : Lève-toi ! ” (Luc 7:14, 15). Plus tard, juste avant de ramener son ami Lazare à la vie, il ‘ a crié d’une voix forte : “ Lazare, viens dehors ! ” ’ (Jean 11:43). Mais, en ces occasions, la voix de Jésus était celle d’un homme parfait.

 

Une fois lui-même ressuscité, Jésus a été élevé à “ une position supérieure ” dans les cieux, comme créature spirituelle (Philippiens 2:9). N’étant plus de condition humaine, il possède une voix d’archange. Ainsi, quand la trompette de Dieu a sonné pour que soient relevés au ciel “ ceux qui sont morts en union avec Christ ”, Jésus a poussé “ un cri de commandement ”, mais cette fois “ avec une voix d’archange ”. Or, il est logique de penser que seul un archange lancerait un appel “ avec une voix d’archange ”.

 

Il est vrai qu’il existe d’autres créatures angéliques de haut rang, telles que les séraphins et les chérubins (Genèse 3:24 ; Isaïe 6:2). Néanmoins, les Écritures désignent Jésus Christ ressuscité comme le chef de tous les anges : Mikaël l’archange.

 

 

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 23:32

“ CERTAINS ermites portaient des entraves de fer, des chaînes, des ceintures barbelées et des colliers cloutés [...]. D’autres se roulaient dans les épines et les orties, s’exposaient volontairement aux piqûres d’insectes, se brûlaient et irritaient leurs blessures pour en entretenir la purulence. La pratique du jeûne allant de soi, certains poussaient le zèle jusqu’à manger uniquement de la nourriture pourrie ou répugnante. ” — The Saints [Les Saints], par Edith Simon.

 

Ces gens étaient des ascètes. Pourquoi s’infligeaient-ils des traitements aussi durs ? Les auteurs du livre Pour l’amour du monde L’esprit des monachismes bouddhiste et chrétien (angl.) expliquent que “ depuis l’époque de Socrate (Ve siècle av. n. è.) au moins, on estimait généralement qu’une vie dépouillée de tout superflu, débarrassée des plaisirs sensuels et matériels, était une condition préalable à la vraie sagesse ”. Les ascètes pensaient que les mortifications corporelles aviveraient leur sensibilité spirituelle et les mèneraient à l’illumination véritable.

 

Il n’est pas facile de donner une définition précise de l’ascétisme. Pour certains, il s’agit uniquement d’autodiscipline et de renoncement. Les premiers chrétiens tenaient ces vertus en haute estime (Galates 5:22, 23 ; Colossiens 3:5). Jésus Christ lui-même recommanda à ses disciples de mener une vie simple, exempte des inquiétudes qui peuvent résulter d’un mode de vie matérialiste (Matthieu 6:19-33). Cependant, on associe généralement l’ascétisme à des mesures beaucoup plus austères, voire extrêmes, telles que celles décrites plus haut. Ces pratiques ascétiques, spécialement dans leurs formes les plus extrêmes, sont-elles vraiment la clé de la sagesse ?

 

Prenons l’exemple de Catherine de Fiesque, fille de famille italienne, intelligente et d’une grande piété. Déçue par un mariage malheureux, cette jeune femme chercha d’abord du réconfort dans les plaisirs et les agréments que sa position sociale pouvait lui procurer.

 

Tout changea lorsqu’elle eut 26 ans, au moment où elle ressentit ce que l’on appela sa “conversion”. Dès lors, “elle s’infligea de grandes pénitences de façon à mortifier tous ses sens. (...) Dès qu’elle se rendait compte qu’elle avait envie de quelque chose, elle s’en privait aussitôt. (...) Elle portait une haire, ne mangeait ni viande ni rien de ce qu’elle aimait; elle ne prenait jamais de fruits, ni frais ni secs (...) et elle vivait dans la plus grande soumission envers tous, s’efforçant continuellement de faire tout le contraire de ce que sa nature réclamait”.

 

Cette citation est extraite de la biographie de celle qui fut appelée par la suite “sainte Catherine de Gênes”. Quand on lui demanda pour quelle raison elle s’imposait de telles mortifications, elle répondit: “Je ne sais pas, mais je me sens intérieurement poussée à le faire (...) et je pense que c’est la volonté de Dieu.” Elle croyait que ces mortifications constituaient un moyen de purification qui lui vaudrait la faveur de Dieu et le bonheur véritable.

 

La même attitude se retrouve chez un Espagnol connu sous le nom de “saint Jean de la Croix ”. Entre autres conseils, ce dernier recommandait que l’on cherche “non pas ce qui a le meilleur goût, mais ce qu’il y a de pire; non pas ce qui plaît, mais ce qui dégoûte; non pas ce qui est élevé et précieux, mais ce qu’il y a de plus vil et de plus méprisable, en tout non le meilleur, mais le pire”. C’est encore lui qui disait: “Méprisez-vous et aspirez à ce que les autres vous méprisent; parlez en votre défaveur et souhaitez que les autres en fassent autant; concevez une piètre opinion de vous-même et trouvez bon que d’autres la partagent.” Même encore aujourd’hui, on trouve des gens pour défendre ce genre d’attitude.

 

Mais les extrêmes dans lesquels tombe cette ascèse masochiste sont-ils la voie vers le bonheur véritable et durable? La Bible répond par la négative. En effet, l’apôtre Paul écrivit:

 

“S’il est vrai que, dans la communion avec Christ, vous êtes morts pour les puissances spirituelles qui régissent ce monde, et que vous êtes libérés de ses notions religieuses rudimentaires, pourquoi continuez-vous à agir comme si votre vie appartenait encore à ce monde? Pourquoi acceptez-vous de vous laisser imposer règlements et défenses: ‘Ne prends pas ceci, ne mange pas de cela, ne touche pas ici, ne fais pas usage de cela!...’ Toutes ces choses matérielles ne sont-elles pas destinées à être consommées et à périr par leur usage même? Voilà bien les commandements et les enseignements des hommes! Les prescriptions de ce genre ont, il est vrai, bonne réputation et paraissent renfermer une grande sagesse. Elles semblent dénoter de la part de ceux qui s’y soumettent beaucoup de dévotion spontanée, d’humilité et de mépris de ce corps qu’on ne craint pas de mortifier sévèrement. En réalité, aucune de ces règles n’a la moindre valeur devant Dieu. Elles n’aboutissent qu’à nourrir l’orgueil des gens qui veulent se mettre en valeur.” — Col. 2:20-23, “Kuen”.

 

Ce ‘mépris du corps que l’on ne craint pas de mortifier sévèrement’ n’est qu’une comédie qui ‘paraît renfermer une grande sagesse’. Non seulement Dieu n’y trouve aucun plaisir, mais ces règles ne contribuent nullement à procurer le bonheur.

 

Des prémisses erronées

 

L’un des fondements de l’ascétisme est l’idée selon laquelle les choses matérielles et les plaisirs physiques sont intrinsèquement mauvais et font obstacle aux progrès spirituels. La croyance très répandue selon laquelle les humains sont constitués d’un corps et d’une âme en est un autre. Pour les ascètes, le corps est la prison de l’âme ; la chair, son ennemie.

 

Que dit la Bible ? Les Écritures montrent que lorsque Dieu eut achevé la création de la terre il déclara que tout ce qu’il avait fait — toute sa création physique, matérielle — était “ très bon ”. (Genèse 1:31.) Dieu désirait que, dans le jardin d’Éden, l’homme et la femme profitent de choses matérielles. Le nom Éden signifie d’ailleurs “ Plaisir ” ou “ Délices ”. (Genèse 2:8, 9.) Adam et Ève étaient parfaits et jouissaient de bonnes relations avec leur Créateur jusqu’au moment où ils péchèrent. Dès lors, l’imperfection devint une barrière entre Dieu et l’homme. Toutefois, en satisfaisant des désirs légitimes et en jouissant de plaisirs physiques donnés par Dieu en harmonie avec ses lois morales, les adorateurs de Dieu ne risquaient en aucun cas de nuire à leurs relations avec lui. — Psaume 145:16.

 

En outre, la Bible enseigne clairement que l’homme, créé à partir de la poussière et fait de chair, est une âme. Les Écritures ne disent pas que l’âme est une entité immatérielle et immortelle emprisonnée dans le corps physique, ni que la chair empêche une personne d’avoir des relations étroites avec Dieu. — Genèse 2:7.

 

Il apparaît que l’ascétisme repose sur une vision déformée des relations entre l’homme et Dieu. L’apôtre Paul annonça que certains prétendus chrétiens préféreraient des philosophies humaines trompeuses aux vérités bibliques fondamentales (1 Timothée 4:1-5). Un historien des religions a écrit : “ La croyance selon laquelle la matière est mauvaise [...] et l’âme humaine doit être libérée de toute attache avec la matière donna naissance à un ascétisme sévère qui interdisait la consommation de viande, les relations sexuelles, etc., et ne pouvait être suivi que par une élite de ‘ parfaits ’ ou perfecti ayant reçu une initiation spéciale. ” Cette façon de voir les choses n’a aucun fondement biblique et ne correspond pas aux croyances des premiers chrétiens. — Proverbes 5:15-19 ; 1 Corinthiens 7:4, 5 ; Hébreux 13:4.

 

Vanité de l’ascétisme

 

Jésus et ses disciples n’étaient pas des ascètes. Ils endurèrent diverses épreuves et tribulations, mais ne se les infligèrent jamais eux-mêmes. L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens contre la séduction exercée par des philosophies humaines trompeuses pouvant les éloigner de la vérité de la Parole de Dieu et les conduire à des pratiques déraisonnables, extrêmes. Cela incluait, comme il le dit explicitement, “ un traitement sévère du corps ”. Il expliqua : “ Ces choses-là ont bien une apparence de sagesse, par un culte que l’on s’impose à soi-même et une fausse humilité, un traitement sévère du corps, mais elles n’ont aucune valeur pour combattre la satisfaction de la chair. ” (Colossiens 2:8, 23). L’ascétisme n’ouvre pas la voie à une sainteté particulière ni à une illumination véritable.

 

Il est vrai que l’obéissance chrétienne demande de vigoureux efforts et de l’autodiscipline (Luc 13:24 ; 1 Corinthiens 9:27). Il faut se donner de la peine pour acquérir la connaissance de Dieu (Proverbes 2:1-6). La Bible nous exhorte vivement à ne pas être “ esclaves de désirs et de plaisirs divers ” ni “ amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu ”. (Tite 3:3 ; 2 Timothée 3:4, 5.) Toutefois, ces passages ne soutiennent pas la pratique de l’ascétisme. Jésus Christ, qui était un homme parfait, aimait passer des moments agréables où l’on mangeait, buvait, jouait de la musique et dansait. — Luc 5:29 ; Jean 2:1-10.

 

La vraie sagesse est raisonnable ; elle ne porte pas aux extrêmes (Jacques 3:17). Lorsque Jéhovah Dieu a créé notre corps physique, il l’a doté de la capacité d’apprécier de nombreux plaisirs de la vie. Il veut que nous soyons heureux. On lit dans sa Parole : “ J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux pour eux que de se réjouir et de faire le bien durant sa vie ; et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. ” — Ecclésiaste 3:12, 13.

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 23:30

PHILÉMON POINTS PRINCIPAUX

 

Objet :

 

Lettre encourageant à témoigner amour et miséricorde à un esclave fugitif qui est devenu chrétien.

 

Écrite vers 60-61 de n. è. alors que Paul était prisonnier à Rome.

 

Félicitations à Philémon pour son amour et sa foi (v. 1-7).

 

Paul s’adresse à Philémon en l’appelant bien-aimé et compagnon de travail.

 

Les nouvelles que Paul a reçues concernant l’amour et la foi de Philémon le poussent à remercier Dieu et lui procurent beaucoup de joie et de consolation.

 

Paul renvoie Onésime en le déclarant mieux qu’un esclave ”. (V. 8-25.)

 

Paul emprisonné plaide, en raison de l’amour, en faveur de l’esclave fugitif Onésime, qui est devenu chrétien à son contact.

 

Étant donné qu’Onésime est utile à son service, Paul aimerait le garder ; toutefois, il le renvoie, car il ne veut rien faire sans l’assentiment de Philémon.

 

Paul exhorte Philémon à recevoir Onésime comme un frère, comme si c’était l’apôtre lui-même ; il se dit convaincu que Philémon fera même davantage que ce qui lui est demandé.

 

 

HÉBREUX POINTS PRINCIPAUX

 

Objet :

 

Traité puissant qui fortifia les chrétiens hébreux et leur permit d’aider leurs compatriotes sincères pendant les derniers jours du système juif.

 

Selon toute apparence écrit par l’apôtre Paul, moins de 10 ans avant la destruction de Jérusalem en l’an 70 de n. è.

 

Position supérieure du Fils de Dieu (1:1–3:6).

 

Il est le Fils unique, l’héritier établi, la représentation exacte de l’être même de son Père, celui par qui toutes les choses faites sont aussi soutenues.

 

Comparés au Fils, les anges ne sont que des serviteurs. Il est le seul que le Père appelle “ mon fils ”, le Premier-né à qui même les anges doivent rendre hommage ; de lui et non des anges on peut dire que sa domination royale repose sur Dieu qui lui sert de trône. Sa pérennité est supérieure à celle des cieux et de la terre faits par son intermédiaire, et sa position est à la droite du Père.

 

Si la Loi transmise par l’intermédiaire d’anges ne pouvait être transgressée impunément, ce que Dieu a dit par l’intermédiaire de son Fils, lequel est supérieur aux anges, doit recevoir une attention plus qu’ordinaire.

 

Abaissé au-dessous des anges en tant qu’homme, Jésus fut cependant élevé ensuite au-dessus d’eux et gratifié de la domination sur la terre habitée future.

 

Moïse fut un serviteur dans la maison de Dieu, mais Jésus Christ est au-dessus de la maison tout entière.

 

Il est encore possible d’entrer dans le repos de Dieu (3:7–4:13).

 

À cause de leur désobéissance et de leur manque de foi, les Israélites qui sortirent d’Égypte n’entrèrent pas dans le repos de Dieu.

 

Les chrétiens peuvent entrer dans le repos de Dieu, à condition de ne pas être désobéissants comme les Israélites et de lutter pour être fidèles.

 

La parole vivante qui contient la promesse d’entrer dans le repos de Dieu est plus acérée qu’une épée, car elle fait une division chez une personne (en fonction de sa réaction au contact de cette parole) entre ce qu’elle semble être (l’âme) et ce qu’elle est réellement (l’esprit).

 

Supériorité de la prêtrise de Christ et de la nouvelle alliance (4:14–10:31).

 

Ayant été mis à l’épreuve à tous égards, mais étant demeuré sans péché, Jésus Christ peut, en qualité de grand prêtre, comprendre les humains pécheurs et les traiter avec compassion.

 

Il est prêtre sur nomination de Dieu à la manière de Melkisédec, dont la prêtrise était plus grande que la prêtrise lévitique.

 

Contrairement aux prêtres lévites de la famille d’Aaron, Jésus Christ possède une vie indestructible et n’a donc pas besoin de successeur pour poursuivre son œuvre salvatrice ; il est sans péché et n’a donc pas besoin d’offrir des sacrifices pour lui-même ; il a offert son propre corps, non celui d’animaux, et il est entré, non pas dans un sanctuaire terrestre, mais dans le ciel même avec la valeur de son sang versé, validant ainsi la nouvelle alliance.

 

La nouvelle alliance, dont Jésus est le Médiateur, est supérieure à l’alliance de la Loi , car ceux qui sont dans cette alliance ont les lois de Dieu dans leurs cœurs et bénéficient du véritable pardon des péchés.

 

C’est la reconnaissance pour ces bienfaits qui incite les chrétiens à faire la déclaration publique de leur espérance et à se rassembler régulièrement.

 

La foi est indispensable pour plaire à Dieu (10:32–12:29).

 

Jéhovah ne prend pas plaisir en ceux qui reculent devant lui par manque de foi au lieu d’endurer pour recevoir ce qu’il a promis.

 

La foi exemplaire des hommes intègres depuis Abel est un encouragement à endurer dans la course chrétienne, tout en considérant bien Jésus Christ, qui fut sans défaut dans les souffrances.

 

Les souffrances que Dieu laisse les chrétiens fidèles connaître peuvent être considérées comme une forme de discipline de sa part, destinée à produire le fruit paisible qu’est la justice.

 

Exhortations à demeurer fidèle (13:1-25).

 

Il faut manifester l’amour fraternel, être hospitalier, se souvenir de ses compagnons chrétiens qui souffrent, honorer le mariage, se contenter des choses présentes, avoir confiance en l’aide de Jéhovah.

 

Les chrétiens doivent imiter la foi de ceux qui les dirigent, et ne doivent pas succomber à des enseignements étrangers.

 

Il leur faut accepter de porter l’opprobre à l’exemple de Christ et offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louange par son intermédiaire.

 

Ils doivent obéir à ceux qui les dirigent.

 

 

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 20:53

VOUS connaissez sans doute le récit biblique de la création de l’homme et de sa chute dans le péché. En effet, qui n’a pas entendu parler d’Adam et Ève, de l’arbre de vie, du serpent et de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gen. chap. 2 et 3) ? Si ce récit est si universellement connu, c’est parce qu’il parle d’événements qui ont eu des conséquences tragiques pour la famille humaine et qui ont laissé une impression indélébile sur l’homme. L’humanité ne peut oublier complètement la tragédie de l’Éden.

Si les souvenirs d’Éden subsistent encore, c’est surtout grâce au récit biblique. Saviez-vous toutefois que les conceptions religieuses de nombreux peuples non chrétiens reflètent les faits relatés par la Bible ?

Évidemment, ces conceptions ne sont pas identiques au récit biblique. Néanmoins, il existe entre les deux des analogies curieuses et intéressantes.

Elles montrent tout d’abord combien les raisonnements humains sont dénués de sens quand ceux qui les échafaudent ignorent la vérité divine ou s’en détournent. De plus, les nombreuses croyances polythéistes font vivement ressortir, par contraste, la beauté et la majesté du récit simple, pur et véridique de la Genèse, augmentant ainsi notre confiance dans la Bible comme Parole inspirée de Dieu. L’existence même de tant de croyances diverses, dont chacune contient quelques éléments déformés du récit véridique, constitue un témoignage confirmant qu’il y a eu effectivement un jardin paradisiaque que l’homme a perdu. — Rom. 1:21-23.

Pourquoi ces croyances diffèrent du récit de la Genèse

Avant d’examiner certaines de ces croyances, il convient de savoir pourquoi elles diffèrent du récit biblique et comment elles ont pris naissance. La Bible montre qu’à l’origine les hommes avaient une seule langue et qu’ils étaient au courant des événements survenus en Éden. Sans aucun doute Adam en parla à ses descendants ; tous pouvaient donc les connaître.

Les huit survivants du déluge ont dû également parler à leurs enfants. Cependant, par la suite, la plupart des hommes, sous la conduite d’un tyran nommé Nimrod, se sont rebellés contre Dieu. Il est donc raisonnable de penser que sous son influence et pour braver Dieu, les rebelles commencèrent à déformer la vérité concernant l’origine de l’homme. Finalement, Dieu brisa leur unité en confondant leur langage. Par cet acte il les obligea à se disperser sur la face de la terre. — Gen. 10:8-12 ; 11:1-9.

Ces peuples rebelles parlaient désormais des langues différentes, mais ils n’avaient pas oublié leurs anciennes croyances religieuses. Partout où ils allaient, ils emportaient ces croyances avec eux, les exprimant dans leur propre langue. Bien sûr, leurs nouveaux milieux et les cultures qui s’y développaient contribuaient à modifier leurs conceptions religieuses. C’est ainsi qu’au cours des années, chaque peuple en vint à avoir sa propre version de l’origine de l’homme et de la perte du paradis en raison du péché.

Il ne faut pas oublier non plus l’influence de l’ennemi de Jéhovah Dieu, Satan le Diable. Puisqu’il ne pouvait effacer les preuves que l’Éden avait existé, il veillait à déformer les faits véritables à ce sujet. — Jean 8:44.

On peut comparer cet état de choses à un morceau de musique comportant un thème et des variations. Le thème, simple et pur, se joue d’abord, puis suivent les variations qui le modifient ou même le déforment par des changements de rythme, de mesure, de mode et de ton ou par une harmonisation différente. Malgré ces variations, on distingue toujours le thème originel ou du moins certains de ses éléments. Il en va de même des faits historiques, purs et simples, concernant les événements survenus en Éden. Le temps, le milieu, les diverses cultures ethniques et l’influence des démons sont autant d’éléments qui ont contribué à modifier le récit originel en y apportant des variations qui l’ont déformé.

D’anciens souvenirs d’Éden

Les peuples de l’Antiquité possédaient incontestablement des souvenirs d’Éden. Lors de leurs fouilles, les archéologues en ont trouvé de nombreux témoignages. Des tablettes d’argile, des sceaux, des papyrus, des monuments et d’autres objets mis au jour, nous aident à connaître les conceptions religieuses des Babyloniens, des Assyriens, des Égyptiens et d’autres peuples.

Ces peuples de l’Antiquité ont vécu dans diverses régions et ont professé des croyances différentes, mais ils possédaient tous quelques souvenirs d’Éden. L’ouvrage Le manuel biblique de Halley (angl.) dit à ce sujet : "Ces anciens récits gravés sur la pierre et l’argile à l’aube de l’Histoire, dans la région qui fut le berceau de l’humanité, (...) prouvent que les principaux éléments de l’histoire biblique d’Adam étaient profondément enracinés dans la pensée de l’homme primitif."

Dans son livre La Bible rendue vivante (angl.), sir Charles Marston abonde dans le même sens. Il dit :

"L’étude des anciens écrits cunéiformes, dont certains sont antérieurs à Abraham, ainsi que des sceaux et des pierres sculptées de Babylonie, d’Assyrie et d’autres civilisations anciennes, nous apporte des témoignages remarquables. Même le nombre relativement restreint de ces vestiges d’un passé lointain nous donne l’impression que les récits de la création, de la tentation et de la chute de l’homme (...) contenus dans la Genèse, étaient bien connus et qu’ils étaient enseignés probablement dans un cadre polythéiste, dans les écoles d’Ur en Chaldée."

En Babylonie et en Assyrie

Quelles étaient au juste les histoires que l’on enseignait probablement dans un cadre polythéiste ? En ce qui concerne les inscriptions babyloniennes, Halley nous dit que les anciens écrits religieux affirment que "près d’Éridou se trouvait un jardin dans lequel il y avait un mystérieux Arbre sacré, un Arbre de Vie, planté par les dieux et dont les racines étaient très profondes, tandis que les branches s’élevaient jusqu’au ciel. Personne ne pouvait entrer dans ce lieu gardé par des esprits protecteurs". De telles inscriptions révèlent que certains éléments saillants des événements rattachés au jardin d’Éden subsistaient encore dans l’esprit des Babyloniens.

Cette croyance semble indiquer que l’arbre de vie était quelque chose d’inoubliable pour les Anciens. Dans son ouvrage Prophètes, idoles et archéologues (angl.), John Elder dit : "L’ancienne littérature babylonienne contient de nombreuses allusions à un Arbre de Vie semblable à celui dont parle Genèse 2:9. Bon nombre de bas-reliefs en albâtre et de sceaux représentent cet arbre. Ses fruits étaient censés conférer la vie éternelle à ceux qui en mangeaient. L’un des sceaux cylindriques que l’on a mis au jour semble représenter la tentation et l’Arbre de Vie."

Le sceau auquel M. Elder fait allusion est sans doute celui qui se trouve au Musée britannique de Londres et qu’on appelle souvent le "Sceau de la tentation". L’impression faite par ce sceau lorsqu’on le fait rouler sur de l’argile molle, reflète les événements survenus dans le jardin d’Éden. Un arbre occupe le centre de l’image. À sa droite un homme est assis et à sa gauche une femme. Derrière celle-ci on voit un serpent dressé, comme s’il lui parlait. Bien que l’on ignore la signification exacte du symbole que représente ce sceau babylonien, il évoque le récit de la Genèse de façon remarquable.

Les souvenirs assyriens d’Éden ne diffèrent guère de ceux de Babylone, car les conceptions religieuses des deux peuples se ressemblent beaucoup. En général, les divinités assyriennes sont identiques à celles de Babylone, à l’exception du dieu Ashour.

L’un des principaux souvenirs assyriens d’Éden est également celui d’un arbre sacré ou "arbre de vie". L’arbre sacré gardé par deux créatures ailées est un motif qui se retrouve souvent sur les objets sculptés découverts dans les palais assyriens. Dans certains cas, les créatures ailées sont moitié homme moitié animal. Ces représentations mythiques sont peut-être des souvenirs déformés des deux chérubins postés à l’entrée de l’Éden "pour garder le chemin de l’arbre de vie". — Gen. 3:24.

En 1932, on mit au jour un sceau en pierre à une vingtaine de kilomètres de Ninive. Ce sceau, qui se trouve au musée de l’université de Philadelphie, aux États-Unis, semble refléter un autre souvenir d’Éden. L’image qu’il porte montre un homme et une femme nus marchant tête basse, comme s’ils étaient abattus et avaient le cœur brisé. Un serpent les suit. Le Dr E. A. Speiser, qui trouva cet objet, déclara qu’il "évoque fortement l’histoire d’Adam et Ève".

Au pays de Sumer et en Égypte

Les Sumériens avaient eux aussi des souvenirs d’Éden. Leurs tablettes d’argile révèlent qu’ils croyaient à un paradis situé dans le pays de Dilmoun, probablement une région du sud-ouest de la Perse. Selon ces écrits, Outou, le dieu-soleil, avait reçu l’ordre d’arroser Dilmoun d’eau douce tirée du sol et de le transformer ainsi en un jardin luxuriant. Ce récit évoque le passage biblique où il est dit qu’une vapeur s’éleva de la terre et arrosa toute la surface du sol (Gen. 2:6). Lorsque le dieu de l’eau, Ea, mangea des précieuses plantes de ce jardin, il encourut la sentence de mort. Cette légende rappelle le péché d’Adam et Ève qui mangèrent du fruit défendu. — Gen. 3:6.

Les anciens Égyptiens aussi possédaient des souvenirs d’Éden, comme en témoignent leurs croyances religieuses. Ils croyaient notamment qu’après sa mort le pharaon devait se nourrir du fruit d’un arbre de vie dans le royaume de son père céleste, Rê. Chez les Égyptiens, pareille croyance est pour le moins étrange, car leur pays comporte peu d’arbres. Malgré ce fait, le souvenir de l’arbre de vie en Éden, dont l’homme n’a jamais mangé, semble avoir persisté. — Gen. 2:9.

Un autre souvenir d’Éden qui a subsisté dans les croyances égyptiennes concerne le serpent. Bien sûr, l’influence démoniaque a modifié la conception qu’avaient les Égyptiens de ce reptile, car ils le regardaient comme le symbole de la sagesse et lui rendaient un culte. On le retrouve sur la coiffure du pharaon et également dans les temples et les tombeaux, sur les statues des dieux et d’autres monuments. Le rapport entre ce culte et le jardin d’Éden est évident pour ceux qui se souviennent que Satan le Diable présenta ses mensonges à Ève par l’intermédiaire d’un serpent. Il se faisait passer ainsi pour une source de sagesse profonde dans laquelle elle pouvait puiser de grandes connaissances. — Gen. 3:1-5.

D’autres peuples ont des souvenirs d’Éden

Il existe de nombreux autres peuples dont les croyances et la mythologie comportent des souvenirs d’Éden. Le livre La migration de symboles (angl.), de G. d’Alviella, contient un chapitre de plus de cinquante pages consacré aux légendes et aux symboles associés aux arbres sacrés. Le texte de ce chapitre et ses nombreuses illustrations indiquent que dans les croyances de bon nombre de peuples — Phéniciens, Syriens, Perses, Grecs, Siciliens, Mayas, Mexicains (Aztèques), Javanais, Japonais, Chinois et Indiens — il est question d’un arbre de vie et d’un arbre du bien et du mal.

Ce chapitre dit entre autres que "la tradition des Perses conservait le souvenir d’un Arbre de Vie ou haoma dont la sève conférait l’immortalité". Il déclare encore que "les Chinois croyaient à un Arbre de Vie. Des légendes chinoises parlent de sept arbres merveilleux. (...) Le fruit de l’un d’eux, fait de jade, conférait l’immortalité".

Le même chapitre dit aussi que la mythologie scandinave contient un souvenir déformé d’Éden. Elle parle d’un arbre sacré dénommé Yggdrasil. À côté d’une de ses racines jaillit la fontaine où réside toute connaissance et toute sagesse. Une autre légende parle d’une déesse qui gardait dans une boîte les pommes de l’immortalité. Les dieux mangeaient de ces fruits afin de renouveler leur jeunesse.

On peut lire à la page 173 du Manuel de mythologie (angl.) de A. S. Murray, que "le jardin des Hespérides, qui renfermait les pommes d’or, existait, croyait-on, dans une île au milieu de l’océan. (...) Ce jardin fabuleux était célèbre dans l’Antiquité, car c’était là que des sources de nectar coulaient près de la couche de Zeus et que des bénédictions spéciales des dieux rendaient la terre merveilleusement fertile ; c’était un autre Éden". L’arbre qui produisait les pommes d’or était confié aux soins des Hespérides, filles d’Atlas, mais elles ne purent résister à la tentation de cueillir et de manger de ses fruits. C’est pourquoi le serpent Ladon fut placé dans le jardin pour garder cet arbre. Cette légende fait partie de la mythologie grecque.

De nombreux Papous (habitants de la Nouvelle-Guinée) croient à un arbre invisible dans lequel et autour duquel vivent éternellement tous ceux qui ont eu une bonne conduite ici-bas. Dans son ouvrage Le langage perdu du symbolisme (angl.), Harold Bailey rapporte le commentaire d’un voyageur à ce sujet. Celui-ci, qui avait visité cette île, dit qu’"il n’est pas difficile d’en déduire que [les Papous] possèdent encore de vagues souvenirs de croyances héritées de peuples disparus ayant eu une culture plus raffinée, lorsque le monde était plus jeune et sans doute plus près de son Créateur qu’il ne l’est aujourd’hui".

Quant aux souvenirs d’Éden dans les Amériques, Harold Bailey écrit ce qui suit :

"Le British Museum possède un manuscrit mexicain montrant deux personnes en train de cueillir les fruits du prétendu ‘Arbre de notre vie’. Les Mayas et d’autres peuples de l’AMÉRIQUE CENTRALE représentent toujours leurs arbres sacrés avec deux branches sortant horizontalement du sommet du tronc et formant ainsi une croix. (...) Les premiers missionnaires espagnols au MEXIQUE constatèrent, à leur grand étonnement, que la croix était déjà en usage dans ce pays ‘comme symbole de l’Arbre de Vie’."

Quant au serpent, de nombreuses tribus nord-américaines vénèrent cette bête comme le faisaient les anciens Égyptiens. En fait, le culte du serpent se pratique dans toutes les régions du globe. Chaque peuple rend un culte à un serpent propre à son pays.

Divers peuples ont également une conception déformée d’un jardin paradisiaque où ils espèrent parvenir un jour après leur mort.

Les souvenirs humains ou le dessein divin ?

Ce bref examen des souvenirs humains d’Éden nous montre que la majorité des humains ont été "ballottés comme par des vagues et emportés çà et là par tout vent d’enseignement, au moyen de la fourberie des hommes, au moyen d’astuce en concevant l’erreur". (Éph. 4:14.) De plus, ils ont prêté "attention à des paroles inspirées trompeuses et à des enseignements de démons". (I Tim. 4:1.) La vérité sur les événements survenus en Éden a failli être étouffée complètement par de nombreuses variations et déformations. Si nous devions dépendre des fantaisies de l’imagination humaine pour apprendre l’histoire de nos premiers parents, nous ne la connaîtrions jamais.

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 13:46

POINTS PRINCIPAUX DES LETTRES DE PAUL – EPHESIENS à  TITE 

 

ÉPHÉSIENS POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Lettre attirant l’attention sur une administration qui apporte la paix et l’unité avec Dieu grâce à Jésus Christ.

 

 

C’est pendant son emprisonnement à Rome que Paul écrivit cette lettre destinée à la congrégation d’Éphèse, ville portuaire située sur la côte occidentale de l’Asie Mineure.

 

 

 

 

Dieu se propose d’apporter la paix et l’unité par le moyen de Jésus Christ.

 

 

Manifestant une grande faveur imméritée, Dieu a destiné d’avance un certain nombre d’humains à devenir, par adoption, ses fils grâce à Jésus Christ (1:1-7).

 

 

Dieu a prévu une administration (une façon de gérer les affaires de sa maisonnée) grâce à laquelle il unira avec lui par le moyen du Christ ceux qui seront choisis pour être dans les cieux et ceux qui vivront sur la terre (1:8-14).

 

 

Paul prie pour que les Éphésiens comprennent et apprécient vraiment la merveilleuse disposition que Dieu a prise en leur faveur par le moyen du Christ (1:15-23 ; 3:14-21).

 

 

Ceux qui ont reçu des fonctions élevées en relation avec le Christ étaient autrefois morts dans le péché ; leur salut est un don de Dieu, et non une rétribution pour leurs œuvres (2:1-10).

 

 

Grâce au Christ, la Loi a été abolie et le fondement a été posé pour que Juifs et Gentils deviennent un seul corps, membres de la maisonnée de Dieu, un temple où Dieu habite par l’esprit (2:11–3:7).

 

 

La façon dont Dieu agit envers la congrégation révèle, même à ceux qui sont dans les lieux célestes, la diversité de sa sagesse (3:8-13).

 

 

Facteurs d’unité fournis par Dieu : un seul corps spirituel qui constitue la congrégation, un seul esprit saint, une seule espérance, un seul Seigneur Jésus Christ, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père (4:1-6).

 

 

Les dons en hommes faits par le Christ aident tous les chrétiens à parvenir à l’unité dans la foi ; sous sa direction, tout le corps fonctionne harmonieusement parce que tous disent la vérité et font preuve d’amour (4:7-16).

 

 

Il faut revêtir la personnalité nouvelle, en harmonie avec l’enseignement et l’exemple du Christ.

 

 

Il faut suivre l’exemple de Christ, et non des nations ; pour y parvenir, il faut une personnalité nouvelle (4:17-32).

 

 

Imiter Dieu ; manifester le même genre d’amour que le Christ (5:1, 2).

 

 

Rejeter les paroles et les mœurs immorales ; marcher comme des enfants de lumière (5:3-14).

 

 

Racheter le temps ; l’utiliser pour louer Jéhovah (5:15-20).

 

 

Avec un profond respect pour le Christ, il faut être soumis comme il convient à son mari, à ses parents, à ses maîtres ; manifester une considération empreinte d’amour envers ceux sur lesquels on a autorité (5:21–6:9).

 

 

Il faut revêtir l’armure spirituelle complète afin de tenir ferme contre les ruses du Diable.

 

 

Il faut lutter contre les forces spirituelles méchantes ; grâce à l’aide divine, on peut résister à ces briseurs de paix et d’unité (6:10-13).

 

 

L’armure spirituelle de Dieu fournit une protection totale ; on doit en faire bon usage et prier avec ferveur, en mentionnant tous les saints dans ses supplications (6:14-24).

 

 

 

 

PHILIPPIENS — POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Lettre qui reflète l’amour particulier qui liait Paul aux chrétiens de Philippes.

 

 

Écrite par Paul vers 60-61 de n. è. alors qu’il était en prison à Rome.

 

 

L’amour de Paul envers les frères et sa reconnaissance pour leur générosité.

 

 

Paul remercie Dieu de ce que les Philippiens contribuent à faire progresser la bonne nouvelle. Mû par une profonde affection pour eux, il demande dans ses prières que leur amour grandisse et qu’ils vérifient les choses les plus importantes (1:3-11).

 

 

Paul se préoccupe du bien-être des Philippiens ; il espère leur envoyer Timothée, qu’il recommande vivement ; il a la certitude que bientôt il viendra aussi les voir en personne (2:19-24).

 

 

Pour rassurer les Philippiens au sujet d’Épaphrodite, dont ils ont appris la grave maladie, Paul leur envoie ce serviteur fidèle qu’ils avaient délégué à son service (2:25-30).

 

 

Quoiqu’il se suffise à lui-même en toute situation grâce à la force qui lui est donnée d’en haut, Paul félicite chaleureusement les Philippiens pour leur générosité (4:10-19).

 

 

Les effets de l’emprisonnement de Paul.

 

 

L’emprisonnement de Paul a favorisé les progrès de la bonne nouvelle ; sa situation est bien connue parmi la Garde prétorienne, et la plupart des frères se montrent plus courageux à dire sans crainte la parole de Dieu (1:12-14).

 

 

Certains prêchent pour un bon motif, d’autres pour un mauvais — d’une manière comme de l’autre, Christ est annoncé ; que Paul vive ou meure, il magnifiera Christ ; mais il a le sentiment qu’il vivra afin de servir les Philippiens (1:15-26).

 

 

Conseils constructifs sur l’état d’esprit et la conduite.

 

 

Conduisez-vous d’une manière digne de la bonne nouvelle, sans vous laisser effrayer par les ennemis ; les adversaires seront détruits, alors que les croyants obtiendront le salut (1:27-30).

 

 

Ayez la même attitude mentale que Christ en étant humbles et en ne recherchant pas votre intérêt (2:1-11).

 

 

En enfants irréprochables, brillez comme des foyers de lumière au milieu d’une génération pervertie, “ tenant fermement la parole de vie ”. (2:12-16.)

 

 

Méfiez-vous de ceux qui prônent la circoncision ; le chrétien place sa confiance en Christ, pas dans la circoncision de la chair (3:1-3).

 

 

En ce qui concerne les références dans la chair, Paul est très bien placé ; pourtant, il considère tout cela comme des déchets à cause de “ la valeur éminente de la connaissance de Christ ” ; il poursuit sa course vers le prix et presse les autres de faire de même (3:4-21).

 

 

Continuez de vous réjouir dans le Seigneur ; ayez une nature raisonnable et confiez vos inquiétudes à Dieu dans la prière ; emplissez votre esprit de pensées saines (4:4-9).

 

 

              

 

 

COLOSSIENS POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Lettre qui met l’accent sur la reconnaissance pour la position que Dieu a donnée au Christ et qui est le moyen de s’opposer aux opinions et aux pratiques erronées.

 

 

Écrite par Paul vers la fin de son premier emprisonnement à Rome.

 

 

Reconnaissance pour la position du Christ (1:1–2:12)

 

 

Éloge de leur foi concernant Christ et de leur amour pour tous les saints dont ils partagent l’espérance céleste.

 

 

Position prééminente donnée au Christ : il est l’image de Dieu, le premier-né de toute création, celui par l’intermédiaire de qui toutes les autres choses ont été créées, la tête de la congrégation, le premier-né d’entre les morts.

 

 

La réconciliation avec Dieu est faite par l’intermédiaire de Christ.

 

 

En Christ sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance véritables.

 

 

Continuez à marcher en union avec lui ; ne laissez personne vous entraîner comme sa proie au moyen de la philosophie humaine.

 

 

Par l’intermédiaire de Christ, Dieu a fait disparaître la Loi mosaïque (2:13-23).

 

 

Dieu a figurément cloué l’alliance de la Loi au poteau de supplice sur lequel Christ est mort.

 

 

Les exigences de la Loi étaient une ombre ; la réalité relève du Christ.

 

 

Que personne ne vous enlève le prix en vous amenant à suivre les commandements et les enseignements des hommes au lieu de rester attachés au Christ, la tête.

 

 

Revêtez la personnalité nouvelle, soumettez-vous à l’autorité du Christ (3:1-17).

 

 

Pensez toujours aux choses d’en haut, non à celles qui sont sur la terre.

 

 

Faites mourir les désirs impurs de la chair ; rejetez les façons d’agir et les paroles mauvaises.

 

 

Revêtez-vous de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience et d’amour.

 

 

Que la paix du Christ dirige vos cœurs.

 

 

Faites tout au nom du Seigneur Jésus, remerciant Dieu par lui.

 

 

Les relations avec autrui doivent être influencées par la reconnaissance pour Dieu et pour le Christ (3:18–4:18).

 

 

Les femmes, les maris, les enfants, les esclaves et les maîtres doivent assumer leurs responsabilités non pas pour plaire aux hommes, mais avec crainte de Jéhovah, en reconnaissant que le Christ dans le ciel est notre Maître.

 

 

Persévérez dans la prière ; marchez avec sagesse.

 

 

Salutations personnelles adressées à d’autres serviteurs du Seigneur.

 

 

 

 

UN THESSALONICIENS POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Encouragements et conseils adressés à une congrégation relativement récente.

 

 

Lettre écrite par Paul vers 50 de n. è., quelques mois après qu’il eut quitté Thessalonique à cause de la violence de la foule.

 

 

Félicitations à la congrégation (1:1-10).

 

 

Paul félicite chaleureusement les Thessaloniciens pour leur œuvre de fidélité et leur endurance.

 

 

Les Thessaloniciens sont devenus un exemple pour les autres croyants en acceptant la parole au milieu de la tribulation et avec la joie que produit l’esprit de Dieu.

 

 

Partout on raconte comment ils ont abandonné l’idolâtrie et se sont mis à travailler comme des esclaves pour le Dieu vivant et à attendre Jésus.

 

 

L’exemple de Paul lorsqu’il était chez eux (2:1-12).

 

 

Après avoir été traité avec insolence à Philippes, Paul avait puisé de la force en Dieu et avait prêché avec hardiesse aux Thessaloniciens.

 

 

Il n’y avait de la part de Paul ni flatterie, ni convoitise, ni désir de gloire.

 

 

Il évita de devenir un fardeau pour les frères, mais les traita au contraire avec douceur, comme l’aurait fait une mère qui nourrit ses enfants, et les exhorta comme un père affectueux.

 

 

Encouragement à demeurer ferme face à la persécution (2:13–3:13).

 

 

Après avoir accepté comme la parole de Dieu le message qui leur était prêché, les frères de Thessalonique ont été persécutés par leurs compatriotes ; les mêmes choses sont arrivées en Judée, où les chrétiens subissent des souffrances de la part des Juifs.

 

 

Paul a grandement désiré voir les Thessaloniciens ; ne supportant plus d’être sans nouvelles d’eux, il a envoyé Timothée, lequel vient tout juste de revenir porteur de bonnes nouvelles concernant leur condition spirituelle.

 

 

Paul prie pour qu’ils continuent de croître.

 

 

Recommandations concernant l’état d’esprit et la conduite (4:1–5:28).

 

 

Marchez plus pleinement d’une manière qui plaise à Dieu ; abstenez-vous de la fornication.

 

 

Aimez les frères plus fort encore ; travaillez de vos mains pour que même les gens du dehors voient que vous marchez avec décence.

 

 

Consolez-vous les uns les autres dans l’espérance que, lors de la présence de Christ, les croyants engendrés de l’esprit qui sont morts seront relevés d’abord et réunis à Christ ; ensuite, ceux qui sont toujours en vie rejoindront Christ et les ressuscités.

 

 

Le jour de Jéhovah vient comme un voleur — quand ils diront : “ Paix et sécurité ! ” une destruction subite surviendra ; pour cette raison, demeurez spirituellement éveillés, protégés en ayant pour cuirasse la foi et l’amour et pour casque l’espérance du salut.

 

 

Ayez de grands égards pour ceux qui président dans la congrégation ; soyez en paix, poursuivez ce qui est bon, réjouissez-vous toujours, rendez grâces, vérifiez toutes choses, tenez ferme ce qui est excellent et abstenez-vous de la méchanceté.

 

 

 

 

DEUX THESSALONICIENS POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Lettre visant à corriger une mauvaise conception de la présence de Christ et à offrir des conseils sur la conduite à tenir avec les désordonnés.

 

 

Écrite par Paul peu après sa première lettre aux Thessaloniciens.

 

 

Le soulagement qui viendra lors de la révélation de Christ (1:1-12).

 

 

Les Thessaloniciens sont félicités pour leur endurance et leur foi alors qu’ils subissent les persécutions et la détresse.

 

 

Le soulagement viendra lors de la révélation de Christ ; alors, Jésus Christ, accompagné par des anges puissants, détruira ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle et sera glorifié au sujet de ses saints.

 

 

Paul prie pour que les Thessaloniciens soient jugés dignes, afin que le nom du Seigneur Jésus soit glorifié en eux.

 

 

L’homme d’illégalité doit être révélé avant la présence de Christ (2:1-17).

 

 

Les Thessaloniciens sont encouragés à ne pas se laisser troubler ou émouvoir par un quelconque message laissant entendre que le jour de Jéhovah est déjà sur eux.

 

 

L’apostasie doit arriver d’abord, et l’homme d’illégalité doit se révéler ; il s’élèvera au-dessus de tout objet de vénération et s’affichera comme étant lui-même un dieu.

 

 

Quand celui qui fait obstacle sera enlevé, le sans-loi se révélera, lui dont la présence est marquée par des signes mensongers et par toutes les tromperies de l’injustice pour tromper ceux qui périssent.

 

 

Jésus Christ le réduira à rien par la manifestation de sa présence.

 

 

Conduite à tenir avec les désordonnés (3:1-18).

 

 

Éloignez-vous des désordonnés, ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas, ceux qui ne tiennent pas compte de cet ordre : “ Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. ”

 

 

Notez-les comme étant des gens avec lesquels il ne faut pas fraterniser, mais avertissez-les comme des frères afin qu’ils puissent revenir de leurs voies.

 

 

 

 

LETTRES DE PAUL A THIMOTHEE

 

 

En l’espace de quelques années, l’enseignement de fausses doctrines était devenu un problème si grave que Paul encouragea Timothée à rester à Éphèse pour qu’il “ [ordonne] à certains de ne pas enseigner une autre doctrine et de ne pas non plus faire attention à des fables et à des généalogies ”. (1Tm 1:3, 4.) Timothée devait donc mener une guerre spirituelle au sein de la congrégation chrétienne pour protéger la pureté de celle-ci et pour aider ses membres à rester dans la foi (1:18, 19). En mettant en pratique les conseils contenus dans la lettre de l’apôtre, Timothée aiderait les membres de la congrégation à se préserver de l’apostasie.

 

 

Pour prospérer, la congrégation ne devait pas négliger la prière. Il convenait de prier au sujet des rois et des hommes haut placés au gouvernement, afin que les chrétiens puissent mener une vie calme et paisible, et sans entraves. Paul écrivit aussi au sujet de ceux qui priaient au nom de la congrégation : “ Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains fidèles, en dehors de la colère et des débats. ” Cela signifiait s’approcher de Dieu avec pureté, sans animosité ni colère envers les autres. — 1Tm 2:1-8.

 

 

En outre, Timothée devait veiller à ceci : que les femmes restent à la place que Dieu leur a assignée (1Tm 2:9-15), que seuls des hommes ayant les qualités requises soient surveillants et assistants ministériels, car ils constitueraient un puissant rempart contre l’apostasie (3:1-13 ; 5:22), que les veuves qui en étaient dignes reçoivent l’aide de la congrégation (5:3-16), qu’on manifeste aux anciens qui président d’une belle manière une estime méritée (5:17-19), que les esclaves se conduisent bien envers leurs propriétaires (6:1, 2), que tous se contentent de ce qu’ils ont au lieu de chercher à s’enrichir (6:6-10) et que les riches ne mettent pas leur espérance dans des possessions matérielles, mais plutôt qu’ils soient riches en belles œuvres et qu’ils se montrent généreux (6:17-19). Timothée lui-même devait être “ un exemple pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté ”, et s’efforcer de continuer à progresser. — 4:12, 15, 16 ; 6:11-14.

 

 

 

 

UN TIMOTHÉE POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Conseils à un ancien au sujet de ses responsabilités.

 

 

Lettre écrite par l’apôtre Paul de toute évidence quelque temps après avoir été libéré de son premier emprisonnement à Rome.

 

 

Conseils à Timothée pour son bien-être spirituel.

 

 

Fais la guerre spirituelle, conservant foi et bonne conscience (1:18, 19).

 

 

Soucie-toi de l’attachement à Dieu et non de l’exercice corporel ; que personne ne méprise ta jeunesse, mais sois plutôt exemplaire et progresse (4:7b-16).

 

 

Ne nomme personne hâtivement à une fonction, pour éviter de participer aux péchés des autres (5:22).

 

 

Mises en garde contre des influences corruptrices dans la congrégation.

 

 

Ordonne à certains de ne pas enseigner d’autres doctrines, et de ne pas non plus faire attention à des fables et à des généalogies (1:3, 4).

 

 

Certains se sont écartés de l’amour et de la foi sans hypocrisie ; ils veulent être des enseignants de la loi, mais n’en comprennent pas le but (1:5-11).

 

 

Dans les périodes à venir il y aura un abandon de la foi (4:1-5).

 

 

Combats les mauvaises influences ; nourris-toi des paroles de la foi ; rejette les fables (4:6, 7a).

 

 

Les faux enseignements engendrent envie, querelle, injures, soupçons, altercations violentes et usage de ce qui vient de Dieu pour un gain égoïste (6:3-5).

 

 

Fuis les mauvais fruits que produit l’amour de l’argent ; combats le beau combat de la foi et résiste aux fausses doctrines (6:11, 12, 20, 21).

 

 

Qualités requises pour ceux qui sont établis surveillants et assistants ministériels.

 

 

Un surveillant doit, entre autres, être irréprochable, mari d’une seule femme, sain d’esprit, ordonné, hospitalier, capable d’enseigner, maître de lui dans les domaines de la boisson et du caractère, raisonnable, non ami de l’argent ; être quelqu’un qui préside bien sa maisonnée ; ne pas être un nouveau converti et jouir d’une bonne réputation en dehors de la congrégation (3:1-7).

 

 

Les assistants ministériels doivent être des hommes dignes, non doubles dans leur langage, ne doivent pas être de grands buveurs, ni avides d’un gain malhonnête, doivent être d’abord mis à l’épreuve quant à leurs aptitudes, être exempts d’accusation et bien présider leur maisonnée (3:8-10, 12, 13).

 

 

Instructions relatives à divers besoins de la congrégation.

 

 

Il faut prier pour toutes sortes d’hommes, y compris les dirigeants, afin que les chrétiens puissent vivre paisiblement dans l’attachement à Dieu ; Dieu veut que toutes sortes d’hommes soient sauvés (2:1-4).

 

 

Il y a un seul Dieu et un seul médiateur, Jésus Christ ; aussi les hommes qui prient devraient-ils lever “ des mains fidèles, en dehors de la colère et des débats ”. (2:5-8.)

 

 

Les femmes devraient se vêtir avec modestie et de manière convenable, montrant qu’elles révèrent Dieu ; elles ne doivent pas enseigner dans la congrégation ni dominer sur l’homme (2:9-15).

 

 

Seules les veuves âgées de 60 ans et plus qui ont une bonne réputation et qui n’ont ni enfants ni petits-enfants devraient être inscrites sur la liste de ceux que la congrégation aidera sur le plan matériel (5:3-16).

 

 

Les anciens qui travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement devraient être jugés dignes d’un “ double honneur ”. (5:17, 18.)

 

 

Il ne faut pas accepter d’accusation contre un ancien, à moins qu’il n’y ait deux ou trois témoins ; les personnes qui pratiquent le péché devraient être reprises sous les yeux de tous (5:19-21).

 

 

Les esclaves devraient être soumis à leurs propriétaires de manière exemplaire, surtout si leurs maîtres sont des croyants (6:1, 2).

 

 

Chacun devrait être content s’il a nourriture et vêtement ; l’amour de l’argent est une racine de choses mauvaises, et ceux qui sont bien décidés à être riches se font du tort sur le plan spirituel (6:6-10).

 

 

Les riches ne doivent pas être arrogants ni mettre leur confiance en leurs richesses ; ils devraient plutôt se montrer généreux, prêts à partager avec les indigents (6:17-19).

 

 

 

 

DEUX TIMOTHÉE POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Encouragements et conseils à Timothée pour l’aider à rester ferme durant les temps difficiles à venir.

 

 

Dernière lettre divinement inspirée écrite par Paul, à Rome, durant son deuxième emprisonnement.

 

 

Encouragement à continuer de progresser.

 

 

‘ Ranime comme un feu le don de Dieu ’ que tu as reçu ; n’aie pas honte du témoignage au sujet de Christ ou de Paul qui est prisonnier ; prends ta part pour ce qui est de souffrir pour la bonne nouvelle (1:6-8).

 

 

Garde le modèle des paroles salutaires (1:13, 14).

 

 

Comme un soldat, concentre-toi sur une seule chose ; comme un athlète aux jeux, lutte selon les règles ; sois comme le cultivateur qui travaille dur ; endure fidèlement (2:3-13).

 

 

Fais tout ton possible pour te présenter à Dieu comme un homme approuvé, qui expose correctement la parole de la vérité (2:15).

 

 

Fuis les désirs de la jeunesse, mais poursuis les qualités divines avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur (2:22).

 

 

Conseils à Timothée pour qu’il résiste aux faux enseignants.

 

 

Évite les disputes sur des mots et les paroles qui profanent ce qui est saint ; avec douceur, essaie de ramener ceux que le Diable a pris au piège (2:16-26).

 

 

Dans les derniers jours, il y aura des temps critiques, difficiles à supporter, à cause de la méchanceté des gens ; ils seront amis de l’argent et des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu ; évite de telles personnes (3:1-7).

 

 

Ces hommes corrompus continueront à s’opposer à la vérité ; mais toi, attache-toi à ce que tu as accepté comme étant la vérité, car tu l’as apprise de personnes que tu connaissais bien et des Écritures inspirées (3:8-17).

 

 

Avec persévérance, prêche la parole, évangélise et accomplis pleinement ton ministère — même quand arrivera le temps où les hommes refuseront d’écouter la doctrine salutaire, mais préféreront se faire agréablement caresser les oreilles par les enseignants qu’ils auront eux-mêmes choisis (4:1-5).

 

 

La situation de Paul en prison.

 

 

Paul a été établi apôtre de Jésus Christ ; il en subit les conséquences, mais il n’a pas honte (1:11, 12).

 

 

Alors qu’il était dans les chaînes, il a presque totalement été abandonné de ceux du district d’Asie, sauf d’Onésiphore qui l’a cherché avec soin et l’a réconforté (1:15-18).

 

 

Sachant sa mort imminente, Paul attend avec confiance le jour où Jésus Christ lui donnera la couronne de justice, à lui ainsi qu’à tous ceux qui ont aimé la manifestation du Seigneur (4:6-8).

 

 

Dans sa première défense, personne n’a pris son parti ; néanmoins, Paul a été fortifié par le Seigneur Jésus Christ ; il est sûr que le Seigneur le sauvera pour son Royaume céleste (4:16-18).

 

 

 

 

TITE POINTS PRINCIPAUX

 

 

Objet :

 

 

Conseils à un ancien sur la façon de traiter les problèmes dans une affectation particulièrement difficile.

 

 

Lettre écrite par l’apôtre Paul, de toute évidence après son premier emprisonnement à Rome.

 

 

Nomination de surveillants et règlement de problèmes graves.

 

 

Tite est chargé de mettre de l’ordre dans les choses qui laissent à désirer et de nommer des surveillants dans plusieurs villes de Crète (1:5).

 

 

Un homme qui est nommé surveillant devrait être exempt d’accusation, exemplaire aussi bien personnellement que dans sa vie de famille, hospitalier, équilibré et maître de lui ; il doit exposer correctement la vérité quand il enseigne, afin d’être capable d’exhorter et de reprendre les contradicteurs (1:6-9).

 

 

Il faut réduire au silence les indisciplinés, surtout ceux qui sont attachés à la circoncision et qui bouleversent des maisonnées entières ; il faut les reprendre sévèrement pour que tous soient robustes dans la foi (1:10-16).

 

 

Il faut éviter les discussions sottes, les généalogies et les disputes au sujet de la Loi , et rejeter celui qui fonde une secte après deux avertissements (3:9-11).

 

 

Conseils salutaires à tous les chrétiens.

 

 

Les vieillards sont encouragés à être exemplaires : ils doivent être modérés, dignes, sains d’esprit, robustes dans la foi, l’amour et l’endurance (2:1, 2).

 

 

Les femmes âgées sont elles aussi invitées à être exemplaires ; elles devraient enseigner ce qui est bon, afin d’aider les jeunes femmes à acquérir le bon point de vue sur leurs responsabilités d’épouses et de mères, de manière à ne pas jeter l’opprobre sur la Parole de Dieu (2:3-5).

 

 

Les jeunes gens sont exhortés à être sains d’esprit (2:6-8).

 

 

Les esclaves devraient être soumis à leurs propriétaires d’une manière qui pare l’enseignement de Dieu (2:9, 10).

 

 

La faveur imméritée de Dieu devrait inciter les chrétiens à rejeter l’impiété et à vivre avec bon sens dans ce système de choses, tandis qu’ils attendent patiemment la manifestation glorieuse de Dieu et de Jésus Christ (2:11-15).

 

 

Il faut être soumis aux chefs, ne pas être belliqueux, mais être raisonnable et doux (3:1, 2).

 

 

Il fut un temps où Paul et ses compagnons chrétiens vécurent eux aussi dans la méchanceté ; mais grâce à la faveur imméritée de Dieu, ils ont été sauvés et connaissent à présent l’espérance certaine de la vie éternelle ; il faut toujours insister sur ces points pour encourager les croyants à penser aux belles œuvres (3:3-8).

 

 

 

 

 

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