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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 23:50

“SI DEUX anges descendaient du ciel, l’un pour gouverner un empire, l’autre pour balayer une rue, ils n’éprouveraient pas la moindre envie de changer d’emploi”, déclara, il y a environ deux cents ans, l’ecclésiastique anglais John Newton. C’était une façon de dire qu’il faut être content de son sort.

 

 

Prenons ensemble : Philippiens 4:11, 12 (LIRE). Paul a écrit : “ J’ai en effet appris, en quelque situation que je sois, à me suffire à moi-même. [...] En toutes choses et en toutes circonstances, j’ai appris le secret et d’être rassasié et d’avoir faim, et d’être dans l’abondance et d’être dans le besoin. ” —

 

 

 

 

 

Quel était le secret du contentement de Paul ?

 

 

Paul avait tout pour réussir : Il pouvait espérer obtenir pouvoir et prestige dans le système juif, sur les plans politique, religieux et sans aucun doute pécuniaire. était citoyen romain, sans doute membre d’une famille juive en vue; il avait étudié la loi aux pieds de Gamaliel, un homme d’une grande instruction, et il avait gagné le respect des autres Pharisiens. Mais qu’est-il arrivé à Paul? Par l’intermédiaire de Jésus Christ, Dieu l’invita à devenir prédicateur de la “bonne nouvelle”. Afin de subvenir à ses besoins sans être à la charge des autres chrétiens, Paul travailla de ses propres mains. Ainsi, il put se déplacer de ville en ville, partout où son activité missionnaire l’appelait. Son œuvre d’évangélisation lui valut d’être souvent persécuté, parfois battu, lapidé et fouetté. Mais était-il content de son sort?

 

 

Il écrivit dans sa lettre aux Philippiens: (Phil. 3:8; 4:11).  “Oui, vraiment, je considère que tout est perte à cause de la valeur supérieure de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les considère comme des déchets, afin de gagner Christ. J’ai appris à me suffire [“à être content”] dans quelque situation que je me trouve.” Oui, l’apôtre Paul trouva un véritable contentement à servir Dieu fidèlement.

 

 

Malgré son dénuement Il a fait trois voyages missionnaires coûteux, et il s’est aussi rendu dans des congrégations qui avaient besoin de recevoir une visite. Entièrement occupé par son service pour Dieu, il avait peu de biens matériels. En général, les frères subvenaient à ses besoins. Quelquefois, cependant, il a connu le dénuement et les privations (2 Corinthiens 11:27 ; Philippiens 4:15-18). Mais même alors, Paul ne s’est jamais plaint de son sort, ni n’a convoité ce qu’avaient les autres.  Il a d’ailleurs rapporté ces paroles célèbres de Jésus : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ”

 

 

D’autres, en revanche, sont devenus mécontents, et leur attitude eut de tragiques conséquences. Ève, la première femme, avait un mari parfait, une demeure de rêve dans un jardin paradisiaque, toutes sortes d’aliments en abondance, les soins pleins d’amour de son Dieu et Père céleste, et la perspective de vivre éternellement. Pourtant, quand le Tentateur lui dit que Dieu la privait de ce à quoi elle avait droit, elle le crut et devint mécontente de son sort. Elle choisit la voie de l’indépendance, qui lui offrait la possibilité de fixer ses propres critères du bien et du mal. Mais ce choix ne lui apporta que les souffrances et la mort. Comme elle aurait mieux fait de rester contente de son sort, soumise à son mari et, par-dessus tout, à son Dieu!

 

 

Des siècles plus tard, alors que Dieu conduisait son peuple à travers le désert, il y eut de nombreux cas de mécontentement. En une certaine occasion, 254 chefs d’Israël devinrent mécontents de leur sort et se rebellèrent ouvertement contre Moïse et Aaron. Ils dirent à Moïse sur un ton provocateur: “C’en est assez de vous (...). Pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de la congrégation de Dieu?” Dans sa réponse, Moïse mit le doigt sur la cause de leur mécontentement, en disant: “Est-ce chose si insignifiante pour vous que le Dieu d’Israël vous ait séparés de l’assemblée d’Israël (...) pour faire le service du tabernacle de Dieu (...)? Vous faut-il donc aussi tenter d’obtenir la prêtrise?” (Nomb. 16:1-10). Quel fut le résultat de cette vague de mécontentement? La plupart des rebelles périrent par le feu, et les autres disparurent quand la terre s’ouvrit et les engloutit.

 

 

Démas, un compagnon de l’apôtre Paul, céda au mécontentement pour d’autres raisons. Il se trouvait aux côtés de Paul pendant son premier emprisonnement à Rome. Mais lors du second emprisonnement de l’apôtre, ‘Démas l’abandonna, parce qu’il avait aimé le présent système de choses’. (II Tim. 4:10.) Il perdit le vrai contentement.

 

 

D’AUCUNS estiment que leur recherche du contentement connaîtrait une issue heureuse si seulement ils pouvaient aller s’installer sous les tropiques, dans une île isolée et à l’abri du danger. Ils se disent que là, au moins, ils pourraient mener une vie tranquille, se chauffer au soleil, avoir de la nourriture en abondance et pas le moindre souci.

 

 

À ce sujet, James Michener et Grove Day racontent (dans le livre Rascals in Paradise) “un épisode imaginaire de l’histoire moderne du Pacifique”. Dans les années 1930 un Australien arrive à la conclusion qu’un grand conflit se prépare. Désirant rester à l’écart de ce cataclysme, il se met à chercher méthodiquement un lieu de refuge.

 

 

“Finalement, un raisonnement de la logique la plus rigoureuse lui fait décider que le seul refuge sûr contre la folie du monde est une île tropicale. (...) Il étudie la carte du Pacifique et fixe son choix sur l’île qui offre tous les avantages: isolement, sécurité, agrément (...). À la fin de l’été 1939, une semaine avant que l’Allemagne envahisse la Pologne , ce sage Australien s’enfuit dans son refuge du Pacifique Sud: l’île pratiquement inconnue de Guadalcanal.” Trouvera-t-il là-bas la sécurité et le contentement?

 

 

Hélas! non, car même l’île isolée de Guadalcanal devint le théâtre de violents affrontements en 1942 et 1943. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette île fut tout, sauf un paradis tropical.

 

 

Ces événements remontent à plusieurs dizaines d’années. Mais qu’en est-il aujourd’hui? Que voit un observateur impartial?

 

 

Il voit des grèves, des manifestations, des enfants qui partent de chez eux, des étudiants qui abandonnent leurs études, l’usage de la drogue, des foyers brisés et des divorces. Tout cela est devenu monnaie courante. Pourquoi? Quel est le dénominateur commun de tous ces problèmes? C’est le mécontentement.

 

 

Considérez encore les menaces qui pèsent actuellement sur la paix du monde. Songez à la possibilité d’un holocauste nucléaire. Qui peut trouver le contentement dans de telles conditions?

 

 

Aujourd’hui, pas plus que durant la Seconde Guerre mondiale, il n’y a pas d’île tropicale sûre et retirée dans laquelle il serait possible de fuir. À l’ère de l’avion, des communications et aussi de la pollution atmosphérique, personne ne peut trouver un endroit qui offre une tranquillité et une sécurité parfaites. Cela signifie-t-il que tous, hommes, femmes et enfants, sont condamnés à vivre malheureux et mécontents? Bien sûr que non! C’est ce que nous allons voir en répondant à cette question urgente: Pouvez-vous être satisfait de votre sort?

 

 

 

 

 

Ce que signifie se suffire à soi-même

 

 

Paul savait se suffire à lui-même, cela veut dire se contenter du nécessaire. Il a associé le contentement à l’attachement à Dieu. “ Nourriture et vêtement ” n’étaient que les moyens qui lui permettaient de poursuivre l’attachement à Dieu. Pour Paul, le secret du contentement consistait donc à se reposer sur Dieu dans n’importe quelle situation.

 

 

Beaucoup aujourd’hui préfèrent mettre leur confiance dans l’argent. En conséquence, beaucoup s’engluent dans la poursuite de l’argent et des biens matériels. Au lieu d’en retirer bonheur et satisfaction, ils “ tombent dans la tentation, dans un piège et dans de nombreux désirs insensés et nuisibles, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine ”. — 1 Timothée 6:9, 10.

 

 

Pourquoi essayer de s’amasser des choses matérielles ?

 

 

La Bible nous dit explicitement que “ la scène de ce monde est en train de changer ”. C’est pourquoi elle nous lance cet appel pressant : en  1 Corinthiens 7:29-31.“ [Que] ceux qui se réjouissent [soient] comme ceux qui ne se réjouissent pas, et ceux qui achètent comme ceux qui ne possèdent pas, et ceux qui usent du monde comme ceux qui n’en usent pas pleinement. ”

 

 

Et vous? Est-ce que vous travaillez pour nourrir votre famille? Dans ce cas, êtes-vous insatisfait? De nombreuses choses peuvent troubler le chrétien: la malhonnêteté de certains hommes haut placés, l’injustice envers les pauvres et les nécessiteux, le favoritisme, sans parler du travail par lui-même, qui est souvent monotone. Comment être satisfait dans de telles conditions? Souvenez-vous que vous n’êtes pas seul. Les fidèles serviteurs de Dieu du passé rencontrèrent les mêmes problèmes, et la Bible nous a rapporté, pour nous encourager, la façon dont ils ont surmonté ces problèmes.

 

 

Prenons le cas d’Asaph, un Lévite bien connu comme chanteur et musicien. Il écrivit: “Je portais envie aux vantards, quand je voyais la paix des méchants. Ils ne sont même pas dans le tourment de l’homme mortel, et ils ne sont pas frappés comme les autres hommes.” Il commença donc à se dire: “C’est en vain que j’ai purifié mon cœur et que je lave mes mains dans l’innocence.” — Ps. 73:3, 5, 13.

 

 

En réalité, Asaph se demandait: ‘À quoi bon faire le bien? Les autres font le mal et s’en tirent quand même. Pourquoi ne ferais-je pas comme eux?’ Mais il comprit ensuite que son raisonnement était mauvais. Un jour qu’il se trouvait au sanctuaire avec les autres adorateurs de Dieu, il reconnut que la prospérité des méchants est de courte durée. — Ps. 73:15-19.

 

 

A-t-on fait quelque nouvelle découverte sur la façon de trouver le vrai contentement? Non, il n’y a rien de neuf. Le conseil que l’apôtre Paul donna il y a mille neuf cents ans est tout aussi valable maintenant qu’avant. Il écrivit: “En effet, c’est un moyen de grand gain que cette piété avec la vertu qui consiste à se suffire à soi-même [ou “avec le contentement”]. Car nous n’avons rien apporté dans le monde et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela.” — I Tim. 6:6-8.

 

 

Prenez donc le temps de méditer sur votre sort. Certes, il pourrait être meilleur, mais il pourrait aussi être bien pire. Efforcez-vous de vous contenter de ce que vous avez, plutôt que de languir après ce que vous n’avez pas. Trouvez le bonheur en faisant ce que vous pouvez pour aider spirituellement vos semblables et en étant une source d’encouragement pour eux. Suivez ces conseils, comme beaucoup l’ont déjà fait, et vous pourrez être content de votre sort.

 

 

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commentaires

M
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